L'imidaclopride et son métabolite l’acide 6-chloronicotinique ont été les molécules le plus souvent trouvées dans des abeilles, le miel et les pelotes de pollen. L’imidaclopride a une demi-vie dans l'abeille de 4,5 heures et est à l’origine de deux principaux métabolites l’acide 6-chloronicotinique et le dérivé urée (Suchail et al. 2004). La métabolisation d'autres insecticides néocotinoïdes tels que l'acetamipride aboutit aussi à l’acide 6-chloronicotinique (Brunet et al. 2005). Ceci suggère que l’abeille ne serait pas exposée seulement à l'imidaclopride mais également à d'autres insecticides tels que l'acétamipride. La toxicité de l'imidaclopride et de ses métabolites vis-à-vis des abeilles a été longuement discutée (Faucon et al. 2005, Maxim & van der Sluijs 2007).
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Le fipronil, est un insecticide « nouvelle génération » du fait de son mode d'action différent des organophosphorés, des carbamates et de certains pyréthrinoïdes (Gunasekara et al. 2007). Cet insecticide est employé pour le traitement des insectes du sol, des insectes foliaires et également contre les tiques animales (Le Faouder et al. 2007). Le fipronil est fortement toxique pour les organismes non cibles présents dans l'environnement tel que la faune aquatique, le gibier à plumes et les abeilles (Le Faouder et al. 2007).
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La présence dans l’ensemble des matrices apicoles de résidus de pesticides à des doses très faibles. Les résidus les plus importants, en fréquence de présence, étaient l’imidaclopride (apport exogène) et le coumaphos (apport endogène dû au traitement de la varroase). La présence des résidus d’imidaclopride dans les matrices apicoles n’a pas entraîné de mortalité aiguë de colonies ou d’abeilles comme cela avait déjà été démontré en 2005 lors d’une expérimentation de nourrissement de colonies d’abeilles avec du sirop contaminé (Faucon et al. 2005).
Source : Enquête prospective multifactorielle : influence des agents microbiens et parasitaires, et des résidus de pesticides sur le devenir de colonies d'abeilles domestiques en conditions naturelles
Et moi qui était convaincu qu'il était impossible de trouver des insecticides dans du miel
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Les doses sont toujours infinitésimales, toujours en deçà des maxima autorisés. Sauf que "un petit peu" + "un petit peu" + "un petit peu" + "un petit peu" = pas mal en fin de compte ! 
Comble du bonheur, c'est souvent stocké par nos organismes. Bref...
loin s'en faut !
, tu ne risques rien !
