Mince alors ! Il nous a quitté dimanche dernier.
Il faut dire qu'il avait atteint un âge canonique ce fier héritier de Darwin : 92 ans.
Ça fait envie !
Il avait imaginé dans les années 1980, et prescrivait pour notre bien-être après avoir observé que l’urbanisation nous conduisait à une déconnexion du monde naturel, ce qu'il appelait le design
biophilique, applicable notamment en architecture en améliorant de nombreux espaces dans lesquels nous vivons et travaillons aujourd’hui. Sa conception existentielle, la biophilie, se concentrait sur l’attraction innée de l’homme pour la nature et les processus naturels, ce qui suggère que nous entretenons toutes et tous encore aujourd'hui un lien génétique avec le monde naturel construit au cours de centaines de milliers d’années de vie passée en milieu sauvage d'abord, puis agraire avec nos débuts de sédentarisation. Cela est d’une importance toujours actuelle et présente de nombreux avantages pour notre santé et notre bien-être dans un environnement bâti.
J'ai pu récemment voir aux infos, à la télé, que certains employeurs autorisaient leurs équipières et équipiers à amener avec eux au bureau leurs animaux de compagnie afin de faire baisser leur stress au boulot. Et j'ai pu voir aussi (à cause des confinement successifs et de l'attrait croissant pour le bio) que de petits meubles aménagés et éclairés étaient de plus en plus commercialisés pour que nous puissions nous adonner dans nos appartements, certes dans un espace réduit, à la culture de légumes de toutes sortes, telles les plantes aromatiques ne réclamant pas de production massive.
Comme ce vénérable Monsieur l'était, je suis partisan des quartiers écologiques, mais surtout des grandes terrasses à chaque appartement en ville afin que les familles puissent s'entourer de verdure en prenant largement leur aise et l'air en toute quiétude, et que nous autres les insatiables
myrmécophiles puissions y maintenir quelques espèces en liberté.
«
Et la tranquillité des voisins à cause des teufs bruyantes et beuveries sauvages sur tes balcons enfumés par les sardines grillées au barbecue les soirs d'été, t'y as pensé espèce de gros nase ? »
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- Edward Osborne Wilson - 1929 / 2021
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- Edward Osborne Wilson chez lui à
Lexington dans le Massachusetts.
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- Au parc national de Gorongosa situé
au cœur du Mozambique en Afrique.
Rendons à cet éminent biologiste, entomologiste et myrmécologue américain de notoriété mondiale, et fondateur de la sociobiologie, un brillant hommage.