Pour info, le diamètre des dômes est mesuré au ras du sol et leur hauteur à partir du sol aussi. Quant à leur volume je le calcule approximativement en me référant à celui d'un cône. Ensuite on peut imaginer que les galeries endogées occupent le même volume qu'en surface.
Par contre, pour répondre à ta question,
@Gabriel56, je n'ai jamais pu suivre le développement d'une fourmilière depuis sa
fondation jusqu'à sa maturité. Ça a failli être le cas avec la n°8 (pas celle de mon inventaire de 2016*) que j'ai vu naître en 2017 ou 18 mais qui mourut sûrement au cours de l'hiver 2020/2021.
*
La disparition ou naissance d'un dôme perturbe chaque année l'ordre de mon classement.
Il y a la n°13 que j'ai vu s'adosser à un petit chêne à la fin du confinement en 2020, puis qui avait pas mal grandi l'an dernier. Cependant il se peut très bien qu'il ne s'agisse pas d'une fondation dépendante mais plutôt d'un déménagement ou d'une fondation assistée bénéficiant d'une grande main-d'œuvre en provenance d'une forte colonie voisine, ce qui fausse la donne entre "combien faut-il de temps à une unique reine pour mener sa colonie à maturité par rapport à une reine qui se fait aider jusqu'à obtenir toutes deux une fourmilière d'1,50 m de haut" (?).
Là est la question !
En fondation assistée je pense qu'une colonie de fourmis rousses atteint de belles dimensions au bout de quatre ou cinq ans, dimensions qu'une colonie fondée par une reine seule mettra sept ou huit années à atteindre, voire davantage, en espérant ne pas dire de bêtises.
Je vais très prochainement remonter là-haut pour vérifier où en est cette colonie n°13 que je souhaite au moins voir prospérer jusqu'à m'arriver à hauteur d'épaules dans quelques années.
Voilà, jeune homme !