Chez
Plagiolepis pygmaea le corps est uniformément brun ou brun noirâtre, les pattes jaunes, les
mandibules, les antennes et les
coxas (hanches) brun jaunâtre, lisses et brillants. La tête est nettement plus longue que large avec des côtés convexes. L'occiput est nettement concave aux coins arrondis. Les yeux sont relativement grands avec 9 à 10
ommatidies dans la rangée la plus longue. le
clypeus comporte plusieurs poils relativement longs, qui ne se limitent pas à la marge précédente. Les
scapes (parties rigides des antennes) dépassent le bord postérieur de la tête d'au moins une fois et demie son épaisseur. Les 2 ou 4 segments funiculaires sont nettement plus larges que longs, et le cinquième segment funiculaire est plus long que large. La pubescence est blanchâtre, apprimée et abondante sur les antennes, la tête et le
gastre, mais moins abondante sur le mesosoma et les pattes. Les bords postérieurs de tous les
tergites gastriques ont de nombreux poils relativement longs et raides.
Chez
Plagiolepis grassei il y a des
ocelles. Sa teinte est jaunâtre. Ses
Mesonotum et
metanotum sont presque plans. Dans la région méditerranéenne elle est rare et parasite
P. pygmaea (on la dit alors "inquiline").
Les Reines mesurent entre 2 et 4,5 mm. Leur couleur est variable, généralement plus ou moins brune, parfois jaunâtre . Leur mesonotum est de 1 à 1,8 fois plus large que long.
Ses ouvrières sont rares (une dizaine pour 1 à 10 reines fécondes) et, à cet égard, le degré de parasitisme est comparable à celui de
Strongylognathus testaceus chez
Tetramorium. Contrairement aux espèces libres comme
P. pygmaea, chez
Plagiolepis grassei l'apparition des ouvrières se fait avant celle des reines dans le
nid, et elle est aussi connue pour produire des
sexués. Les relations avec l'hôte
P. pygmaea semblent amicales, et les reines de l'hôte subsistent.
Il ne reste plus qu'à choisir entre ces deux espèces laquelle monte sur la table de jardin de
Warfoo.
