Stress : la lumière ou les vibrations du sol peuvent stresser la reine et inhiber sa ponte (nottament chez les gynes en train de fonder). C'est une cause très fréquente chez les débutants qui ne peuvent s'empêcher de regarder le gyne fonder tous les jours. De plus la présence de parasites (tels que des acariens) pourraient générer un stress inhibant également la ponte.
Solutions : lorsqu'une gyne est en train de fonder dans un tube à essai, placer celui-ci dans le noir (recouvrir de papier alu ou d'un cache rouge, mettre dans un tiroir ou armoire etc.), posez le tube à essai sur du tissu pour réduire les vibrations du sol (ex : vieille chaussette), et laissez la gyne fonder tranquillement (ne la déranger qu'une seule fois tous les 15 jours pour suivre son développement). Pour lutter contre les acariens : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... hp?t=16218
Diapause : chez de nombreuses espèces du nord de la France, il y a présence d'une diapause des gynes qui se manifeste par un arrêt de ponte. Cette entrée en diapause peut se faire très tôt dès le mois de septembre avec le genre Formica (même si les températures paraissent clémentes). D'un manière générale, tout arrêt de ponte observé en automne/hivers est très probablement lié à une entrée en diapause de la gyne. Il n'est pas rare que les colonies chez qui on saute l'hivernage se mettent en diapause à n'importe quel moment de l'année ...
Solution : pour faire sortir la gyne de cet état de diapause, il faut la faire hiverner : placer la colonie au froid (< 10°C) pendant plusieurs mois. Pour en savoir plus : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... php?t=5876
Gyne ailée : si vous récupérez un gyne qui possède encore ses ailes et qui ne pond pas, c'est qu'elle est très probablement pas fécondée. Il se peut néanmoins que des gynes ailées soient fécondées, mais cela reste très rare. De plus, il se peut que des gynes ailées non fécondées pondent quand même des œufs, mais ce sont des œufs trophiques qui ne pourront pas donner naissance à des ouvrières.
Solution : ne pas récupérer des gynes ailées au moment des essaimages.
Manque de nourriture : si la gyne, qui appartient à une "grosses" colonie, arrête de pondre cela peut être également interprété comme un manque de nourriture. Chez les espèces non granivores, les gynes ont besoin de miellat pour vivre et assurer leur fonction de mère pondeuse (les protéines étant surtout destinées aux larves).
Solution : donner du pseudo-miellat régulièrement, varier les types de préparation, penser à y mettre des vitamines/minéraux (ex : gelée royale).
Fondation dépendante/semi-claustrale : certaines espèces ont besoin de conditions particulières pour fonder. Les gynes à fondation dépendante ont besoin d'ouvrières pour fonder correctement, tandis que les gynes à fondation semi-claustrale ont besoin d'une ADF avec de la nourriture pour pouvoir se nourrir et nourrir les larves.
Solution : renseignez-vous sur le type de fondation de l'espèce en question.
Température : les besoins en température sont probablement plus complexes qu'on ne le pense. Dans la nature, les fourmilières peuvent s'enfoncer très profondément dans le sol (parfois plusieurs mètres) offrant ainsi à la colonie un véritable gradient de températures et d'humidité. La température optimale pour la ponte de la gyne est généralement inférieure à la température optimal pour le développement du couvain. Des températures trop élevées peuvent inhiber la ponte de la gyne.
Solution : éviter de surchauffer le nid surtout s'il n'y a pas de couvain, créer un gradient thermique allant de 20 à 30°C laissant ainsi le choix à la gyne de se placer au meilleur endroit pour pondre.
Première ponte après les essaimages : le temps qui s'écoule entre les essaimages et les premières pontes est très variable. Elle dépend de l'espèce et des conditions d'élevage. Certaines espèces pondent le jour même tandis que d'autres pondent seulement au bout de 6 mois (après un hivernage). Une observation menée sur 40 fondations Messor barbarus issues du même essaimage et maintenues dans les mêmes conditions m'ont permis de mettre en évidence que quasiment aucune n'avait le même rythme de développement : alors que certaines avaient déjà 12 ouvrières au bout de quelques mois, d'autres n'avaient toujours pas pondu ... bref, il n'existe pas de règle absolue.
Solution : la patience ...
Temps : le temps extérieur aurait un impacte sur le développement des colonies, et notamment chez les Formica. C'est ainsi ce que reporte de nombreux éleveur pour l'année 2012 : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... hp?t=11631
Solution : la patience ...
Solutions : lorsqu'une gyne est en train de fonder dans un tube à essai, placer celui-ci dans le noir (recouvrir de papier alu ou d'un cache rouge, mettre dans un tiroir ou armoire etc.), posez le tube à essai sur du tissu pour réduire les vibrations du sol (ex : vieille chaussette), et laissez la gyne fonder tranquillement (ne la déranger qu'une seule fois tous les 15 jours pour suivre son développement). Pour lutter contre les acariens : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... hp?t=16218
Diapause : chez de nombreuses espèces du nord de la France, il y a présence d'une diapause des gynes qui se manifeste par un arrêt de ponte. Cette entrée en diapause peut se faire très tôt dès le mois de septembre avec le genre Formica (même si les températures paraissent clémentes). D'un manière générale, tout arrêt de ponte observé en automne/hivers est très probablement lié à une entrée en diapause de la gyne. Il n'est pas rare que les colonies chez qui on saute l'hivernage se mettent en diapause à n'importe quel moment de l'année ...
Solution : pour faire sortir la gyne de cet état de diapause, il faut la faire hiverner : placer la colonie au froid (< 10°C) pendant plusieurs mois. Pour en savoir plus : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... php?t=5876
Gyne ailée : si vous récupérez un gyne qui possède encore ses ailes et qui ne pond pas, c'est qu'elle est très probablement pas fécondée. Il se peut néanmoins que des gynes ailées soient fécondées, mais cela reste très rare. De plus, il se peut que des gynes ailées non fécondées pondent quand même des œufs, mais ce sont des œufs trophiques qui ne pourront pas donner naissance à des ouvrières.
Solution : ne pas récupérer des gynes ailées au moment des essaimages.
Manque de nourriture : si la gyne, qui appartient à une "grosses" colonie, arrête de pondre cela peut être également interprété comme un manque de nourriture. Chez les espèces non granivores, les gynes ont besoin de miellat pour vivre et assurer leur fonction de mère pondeuse (les protéines étant surtout destinées aux larves).
Solution : donner du pseudo-miellat régulièrement, varier les types de préparation, penser à y mettre des vitamines/minéraux (ex : gelée royale).
Fondation dépendante/semi-claustrale : certaines espèces ont besoin de conditions particulières pour fonder. Les gynes à fondation dépendante ont besoin d'ouvrières pour fonder correctement, tandis que les gynes à fondation semi-claustrale ont besoin d'une ADF avec de la nourriture pour pouvoir se nourrir et nourrir les larves.
Solution : renseignez-vous sur le type de fondation de l'espèce en question.
Température : les besoins en température sont probablement plus complexes qu'on ne le pense. Dans la nature, les fourmilières peuvent s'enfoncer très profondément dans le sol (parfois plusieurs mètres) offrant ainsi à la colonie un véritable gradient de températures et d'humidité. La température optimale pour la ponte de la gyne est généralement inférieure à la température optimal pour le développement du couvain. Des températures trop élevées peuvent inhiber la ponte de la gyne.
Solution : éviter de surchauffer le nid surtout s'il n'y a pas de couvain, créer un gradient thermique allant de 20 à 30°C laissant ainsi le choix à la gyne de se placer au meilleur endroit pour pondre.
Première ponte après les essaimages : le temps qui s'écoule entre les essaimages et les premières pontes est très variable. Elle dépend de l'espèce et des conditions d'élevage. Certaines espèces pondent le jour même tandis que d'autres pondent seulement au bout de 6 mois (après un hivernage). Une observation menée sur 40 fondations Messor barbarus issues du même essaimage et maintenues dans les mêmes conditions m'ont permis de mettre en évidence que quasiment aucune n'avait le même rythme de développement : alors que certaines avaient déjà 12 ouvrières au bout de quelques mois, d'autres n'avaient toujours pas pondu ... bref, il n'existe pas de règle absolue.
Solution : la patience ...
Temps : le temps extérieur aurait un impacte sur le développement des colonies, et notamment chez les Formica. C'est ainsi ce que reporte de nombreux éleveur pour l'année 2012 : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... hp?t=11631
Solution : la patience ...
B) Mon couvain ne se développe pas !
Température : la vitesse de développement du couvain dépend de la température. Plus la température est élevée plus la vitesse de développement du couvain est important ... jusqu'à une certaine limite. En effet, il existe une température optimale et au delà laquelle les températures inhibent le développement du couvain : Effets de la température sur le développement de la colonie.
Solution : créer un gradient de température dans le nid allant de 20 à 30°C, les ouvrières s'occuperont de placer le couvain a la bonne température.
Nourriture : le couvain a absolument besoin de protéines pour se développer.
Solution : apporter régulièrement des protéines sous forme d'insectes, de viandes (ex : poulet), de lait, d’œufs etc ... Pensez diversifier les sources de protéines pour diversifier les sources en acides aminés.
Diapause : chez de nombreuses espèces, le couvain se met en diapause en automne afin de résister à la période hivernale. Cette diapause se caractérise par un arrête physiologique programmé du développement.
Solution : pour faire sortir le couvain de cet état de diapause, il faut les faire hiverner : placer la colonie au froid (< 10°C) pendant plusieurs mois. Pour en savoir plus : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... php?t=5876
Solution : créer un gradient de température dans le nid allant de 20 à 30°C, les ouvrières s'occuperont de placer le couvain a la bonne température.
Nourriture : le couvain a absolument besoin de protéines pour se développer.
Solution : apporter régulièrement des protéines sous forme d'insectes, de viandes (ex : poulet), de lait, d’œufs etc ... Pensez diversifier les sources de protéines pour diversifier les sources en acides aminés.
Diapause : chez de nombreuses espèces, le couvain se met en diapause en automne afin de résister à la période hivernale. Cette diapause se caractérise par un arrête physiologique programmé du développement.
Solution : pour faire sortir le couvain de cet état de diapause, il faut les faire hiverner : placer la colonie au froid (< 10°C) pendant plusieurs mois. Pour en savoir plus : https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... php?t=5876