Présentation de mes fondations et colonies

[Solis57]

Très sympa.

[Clem750]

Merci à tous pour vos commentaires.

Elle est présentée comme espèce un peu "mou mou" c' est vrai ou c'est un peu exagéré?

Je n'ai pas assez d'expérience avec d'autres espèces pour les comparaisons à taille de colonie égale.

Bon, c'est sûr, elles ne sont pas très "punchy", et c'est vrai que le gros de la communauté reste scotché au couvain sans guère bouger.
Ceci dit, il y a toujours une vingtaine de baroudeuses qui explorent l'ADV ou les tubes.
Cela s'excite un peu lorsque j'introduis des protéines, c'est à dire que quelques unes viennent grignoter en communauté.
Mais, pour l'instant, je n'ai pas testé l'introduction d'insecte vivant.
La seule fois où j'ai donc remarqué une activité disons un peu "sportive", c'est lorsque que quelques unes ont joué des mandibules avec les deux fourmis ailées.

[Clem750]

Je reviens donner quelques nouvelles des deux colonies déjà évoquées, et vous en présenter deux autres...

Les Temnothorax nylanderi

Je ne vais pas m’étendre, parce que je n’ai rien de particulier ou d’intéressant à mentionner.

Temnothorax nylanderi dans leur nid

Il me semble que la colonie se porte bien.
Comme je le disais dans un autre sujet, quelques fourmis sexuées ont été retrouvées mortes à l'extérieur de leur tube à essai ; trois sont encore là, et cohabitent pour l'instant avec leurs sœurs.

J’ai été très surpris la première fois que j’ai introduit une mouche, à moitié vivante, dans l’ADC.
Alors que jusque là je jugeais ces fourmis plutôt placides, j’avoue qu’elles m’ont étonné lorsque trois ou quatre d’entre-elles se sont jetées sur la mouche.
Des furieuses ! Et très vivaces, tout d’un coup.

Elles ne touchent pas aux vers de vase, qu’elles semblent ne pas apprécier, ni au miel pur.
Eau sucrée, mouches vivantes et du steak haché : voilà leur menu hebdomadaire.

Conclusion :
Dommage qu’elles soient si petites !

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Les Camponotus lateralis

Avec l’augmentation des températures, elles sont devenues bien plus actives.
Elles sont parfois très nombreuses dans l’ADC, et réagissent en nombre, et immédiatement, lorsque j’introduis de la nourriture, en particulier à base de protéines.
Elles foncent droit sur les mouches que je capture ou sur les vers de vase, et il ne reste jamais grand chose du festin.

Nid Camponotus lateralis, trois tubes

Depuis quelques jours, j’ai eu le plaisir de dénombrer plusieurs naissances.
Elles compensent largement la douzaine de fourmis mortes (toujours des minor) depuis l'acquisition de cette colonie.

La colonie semble bien se porter, et la gyne continue de pondre.
Le couvain est dispersé à divers endroits.
Dans le tube en verre seul, non loin du bouchon de la réserve d'eau :

Couvain Camponotus lateralis

Ou encore dans celui en bois, qui est compartimenté en deux zones.
La gyne est souvent planquée dans le petit couloir reliant les deux chambres.

Couvain Camponotus lateralis

Couvain Camponotus lateralis

Je les retrouve aussi parfois dans les galeries internes qui relient les tubes à essai :

Camponotus lateralis

Celui qui n’était pas utilisé, lorsque j’ai présenté cet élevage, a finalement été transformé…en dépotoir.
Très bien...
Il s'agit du tube tout en bas de la structure :

Nid Camponotus lateralis

La sexuée femelle a fini par être tuée par des ouvrières, et laissée aux trois quarts dévorée dans un coin de l'ADC !

Contre toute attente, le petit mâle est toujours en vie. Mais il fait peine à voir.
Très souvent isolé, il semble à peine se nourrir, et je n’ai jamais vu une de ses sœurs lui proposer une trophallaxie.
Il n’est pas bien portant, et se fait souvent mordre ou tirer par les pattes (l'une d'elles est d'ailleurs coupée).

Camponotus lateralis, sexué mâle

Conclusion :
Elles sont plus intéressantes que prévues.

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Les Messor barbarus

Je n’avais pas encore présenté cette petite colonie (une quarantaine d’ouvrières), mais je ne vais guère développer au risque d’ennuyer tout le monde…

Dans un premier temps, j’avais acheté un nid en plexiglas vertical, de ce type.
Disposé dans le vivarium, je pensais qu’il me permettrait de mieux distinguer l’activité de la colonie.

Nid plexiglas vertical

En effet. Mais, la gyne avait beaucoup de difficulté à grimper d’un étage à l’autre.
Très souvent, elle glissait et chutait lourdement.
Pauvre bête...

Aussi, j’avais remarqué que ces fourmis appréciaient davantage l’humidité que je ne l’imaginais, et j’étais alors contraint d’humidifier ce nid tous les deux ou trois jours, car la mousse séchait plutôt rapidement !
Ce qui n’était pas très pratique, surtout en cas d’absence prolongée.

Bref, j’ai donc décidé de virer ce nid, et voilà la colonie remise en tube.
Pour l’instant, les fourmis n’en utilisent qu’un seul sur les deux mis à leur disposition.
Elles obstruent l’entrée avec un tas de graines, et restent planquées dans le fond.

Messor barbarus, en tube

Le thermomètre et l’hygromètre sont des accessoires qui ne me servent à rien concernant cette colonie.
D’ailleurs, ils semblent ne pas fonctionner avec précision.

Conclusion :
Je les trouve sympathiques ces petites Messor, mais disons qu’elles ne suscitent guère mon intérêt pour l’instant.
Des graines, de l’eau, et j’ai l’impression qu’on peut les planter là des semaines, cela ne changerait pas grand chose.
En somme, je me sens un peu « inutile ».

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Je ne peux plus insérer d'images supplémentaires dans ce message.
Aussi, la présentation de ma quatrième colonie reste à suivre...

[Geoff95]

@Clem750 : vas-y continue.
J'effacerai après mon post.

[PandaRose]

J'adore de plus en plus ce suivi, je t'en supplie ne l'abandonne pas ! Perso la colonie qui me fascine le plus dans ton suivi, c'est Camponotus lateralis, car j'en possède ma première gyne qui va avoir ses premières ouvrières d'ici quelques semaines... Sais-tu combien de temps mettent tes œufs à devenir des ouvrières ? Ou combien de temps mettent tes larves à devenir des cocons ?

[Clem750]

PandaRose, je ne sais pas répondre à ta question, désolé.
Lorsque j'ai reçu cette colonie, le couvain était assez important ; et comme je l'ai précisé, les fourmis le déplacent souvent. Aussi, je n'ai pas pu réaliser un suivi de naissance précis et particulier.

Tout ce que je peux dire, c'est que cela m'a semblé plutôt long (disons environ deux mois ?) ; et surtout que le développement s'est accéléré dès lors que les températures ont grimpé au dessus de 22°C (artificiellement, ou naturellement depuis quelques jours désormais).
J'ajoute que les fourmis semblaient très demandeuses d'aliments à base de viande, et elles le sont toujours d'ailleurs.

Merci à Geoff et toi pour vos encouragements...

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La suite donc des présentations de mes colonies, avec....

Les Camponotus turkestanus

J’avais initialement décidé de ne pas me lancer dans l’exotique, mais j’ai changé d’avis après avoir lu les blogs de Libertango et de Geoff95 consacrés à la même espèce.
Coup de cœur !

Je les ai commandées sur un site marchand, il y a maintenant quelques semaines.

Camponotus turkestanus

Les fourmis sont toujours dans un tube à essai, disposé dans une (bien trop) grande ADV.
J'ai collé un fond noir sous la paroi en verre du sol pour mieux les distinguer.
J'ai choisi l'huile de paraffine pour anti-évasion, et le vivarium dispose également d'un couvercle, mais je ne l'ajoute pas pour l'instant.

Nid Camponotus turkestanus

Je n’ai guère trouvé d’informations concernant leur élevage, et parfois même, elles sont contradictoires ; mais voici cependant ce que j'ai noté...

Je dois dire qu’elles ne sont pas "faciles".

Tout d’abord, je les trouve très craintives et nerveuses, si je les compare aux fourmis de mes autres colonies.
Elles sont extrêmement sensibles aux vibrations qui, lorsqu’elles sont soutenues, déclenchent une sortie générale du tube à essai, gyne comprise !
Elles courent alors dans tous les sens, ou foncent se planquer sous le petit « rocher » mis à leur disposition.
Une fois le calme revenu, elles finissent par retourner dans leur tube.

Elles y restent scotchées au plus près du bouchon de la zone humide, et sont regroupées de préférence « au rouge », sous le cache, à l'abri de la lumière qu'elles semblent redouter.
D'ailleurs, lors de cette séance photo, elles suivaient les mouvements du cache rouge que je faisais glisser le long du tube pour les photographier.

Camponotus turkestanus

Leurs longues antennes sont toujours en activité, et je les surprends parfois à se « faire peur » entre-elles , lorsqu’elles s'aventurent à l'extérieur de leur nid.

Le moindre contact avec un « objet nouveau » déclenche également un sursaut, suivi de plusieurs tentatives d’approche, mais jamais très téméraires.
De l’abreuvoir à une quelconque nourriture, c’est toujours le même cirque.

Que n’ai-je pas fait le jour où j’ai disposé le cadavre d’une mouche à l’entrée du tube essai !
Elles sont restées cloîtrées à l'intérieur, comme paniquées ; et chaque fois qu’elles s’approchaient à quelques pas de la mouche, pourtant inerte, c’était l’affolement et marche arrière toute vers le fond du tube.
Finalement, les turkestanus n’ont pas touché à cette proie, pourtant offerte. Le lendemain matin, toute la colonie était encore au fond du tube, prostrée.
Pourtant, elles avaient déjà goûté aux mouches, qu'elles avaient mangées.
J’ai alors retiré la mouche et quelques fourmis sont enfin sorties, mais en contournant soigneusement la zone où la mouche avait été laissée.
L’odeur était encore trop présente, j’imagine ? Ou cette mouche-ci ne leur plaisait décidément pas ?!

Seuls les minor et éventuellement un ou deux media sortent du tube, mais à de rares occasions et principalement à la nuit tombée.
Je les crois d’un tempérament plutôt casanier, pour l’instant.

Un major est toujours en compagnie de la reine. Il est pratiquement aussi gros qu'elle. Sa tête, large, est noire/brun foncé.
On le distingue ici sur le bouchon de la réserve d'eau :

Camponotus turkestanus

Elles sont très propres, et se nettoient tout le temps.
Les détritus sont entreposés sous le tube (légèrement surélevé par des petites cales en caoutchouc qui le maintiennent d'aplomb).
Evidemment ! Pourquoi me faciliter la tâche du nettoyage ?!
Elles régurgitent (je ne sais pas si c'est le bon mot) aussi à cet endroit : enfin, disons que j'y retrouve fréquemment une sorte de substance collante.

Camponotus turkestanus

J’ai l’impression qu’elles ne mangent pas grand chose : rien ne paraît leur plaire.
Elles ne touchent pas aux rations de miel non dilué, ni aux sirops.
J’ai également essayé des bouts de fruits, de la confiture, des graines, mais toujours sans succès.
Je les vois très rarement autour de l’abreuvoir contenant l’eau sucrée.
Les protéines données sont, au mieux, à moitié consommées, voire pas du tout.

Elles en restent donc à une mouche sur deux et à quelques vers de vase, qu’elles préfèrent d’ailleurs plutôt desséchés. Tout ce qui est trop « mouillé » les fait sursauter, et fuir.

Ceci dit la gyne a pondu de nombreux œufs depuis le jour où je les ai réceptionnées, et les larves poursuivent leur développement.

Couvain, Camponotus turkestanus

Peut-être que cette colonie n'est-elle pas encore et vraiment en danger ?
Enfin, je ne sais pas.

Conclusion :
Elles m’inquiètent davantage que mes autres colonies.
Et je suis impatient que les collègues-éleveurs nous fassent part, à leur tour, de leur suivi.

[Necoman]

Très sympathique ce suivi. De belles photos, des jolies colonies, des ADC/tubes bien chouettes, des fourmis toutes mignonnes. J'adhère !

Concernant tes Camponotus turkestanus, ce n'est pas une espèce que je connais plus que ça mais du moment que le couvain est là et que les fourmis sont en bonne santé je ne vois pas de raison de s'inquiéter. De plus certaines semblent avoir de belles reserves gastriques si tu vois ce que je veux dire.

[Clem750]

Merci pour ton commentaire, mais je regrette que mes photos ne soient pas de meilleure qualité quand je les compare à celles de la plupart d'entre-vous ici...
Je vais tenter d'améliorer ça !

En effet, j'ai bien noté des physogastries "rassurantes" mais, sincèrement, je ne les comprends pas ; ou alors il leur en faut très peu pour être replètes...

[RollingMan]

Salut, ne t'inquiète pas, c'est complètement normal, elles sont très discrètes niveau nourriture et sorties (mais alors pour le coup, vraiment très, très, très discrètes), et elles sont stressées de la vie… Facilement autant que les Messor si ce n'est plus. Un semblant de vibrations, et c'est la panique.
À partir du moment où ton couvain évolue et/ou que tu vois des physogastries, pas de soucis ! Elles se développent et évoluent tranquillement, à leur rythme, encore une fois, discrètement, mais elles se développent. J'ai eu exactement la même chose avec les miennes, et elles sont pratiquement toujours comme ça aujourd'hui alors qu'elles sont beaucoup plus nombreuses…
Continue exactement ce que tu fais, c'est très bien. Sucres, protéines, eau… Parfait ! Même si tu ne vois pas, elles y vont.
Moi, justement, je les trouve faciles ! Et en plus, pas salissantes du tout et ce n'est pas ironique. Bon, du coup, c'est vrai, on dirait qu'elle ne vivent pas… Aujourd'hui, mon nid est propre comme au premier jour.

[Clem750]

Salut,
Merci pour tes conseils et commentaires.

En effet, je les trouve encore plus sensibles aux vibrations que les Messor, et très peu motivées pour sortir de leur nid.
A ma connaissance (c'est à dire en soirée plus particulièrement) seules quelques minor tentent l'aventure, à de rares occasions et très brièvement.
C'est un peu ennuyeux pour l'instant, il faut bien le dire ; et d'autant plus que le choix d'une mise en tube (avec cache) ne permet guère d'observation.

Elles sont très propres, oui. Il me suffit de soulever le tube pour nettoyer ce qu'il y a en dessous.
Le tube est quant à lui nickel, de même que l'ADV.