Mes élevages nourriciers (T. molitor, Z. morio, A. Tuberculata, B. dubia, B. lateralis, P. sp.)
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Re: Mes élevages nourriciers (T. molitor, Z. morio, A. Tuberculata, B. dubia, B. lateralis, P. sp.)
Bonjour !
Quelques événements depuis la dernière fois... Je me devais de vous en faire un billet !
Blatta lateralis
Le chauffage s'étant remis en route grâce aux températures décroissantes... Les blattes en profitent pour accélérer leur développement ! Un bon tiers de mes athlètes est maintenant adulte, et, surtout... La première oothèque est là.
Zophobas morio
Eh bien non, ça ne marchait pas...
Le substrat farineux s'est coincé dans le terreau humide, moisissures rouges vives (je ne savais même pas que ça existait !) invasion d'acariens et mort de la quasi totalité des adultes.
Alors, j'ai réfléchi... Et je me suis finalement décidé pour quelque chose de totalement différent.
Puisqu'ils passaient leur temps dans le terreau (son absence semble avoir également participé à leur mort, en plus des acariens), j'ai donc décidé de remplacer l'intégralité du substrat par ce même terreau. Aussi, j'ai ajouté des morceaux de bois pourri pour l'oviposition ; cela semblait en effet donner de bons résultats chez certains. Allez, cette fois, c'est la bonne !
Tenebrio molitor
Le dernier adulte décéda le onze octobre, et comme des acariens étaient présent, j'ai fait un changement de substrat le lendemain, me permettant par là-même de constater la démographie larvaire.
Et... Mazette, les femelles n'ont pas chômé !
Certaines commencent à atteindre des tailles respectables (+ 25 mm), je prévois donc les premières nymphose de la génération pour janvier !
Akis tuberculata
Après un changement de substrat, il s'est avéré qu'un bon paquet de petits amas d'œufs incubaient dans le substrat... Mais plus de larves !
Sur un forum américain, on m'a indiqué que le substrat farineux n'était pas favorable à la croissance des larves de Pimelinae (qui, par ailleurs, n'ont pas l'air d'être réputées faciles), et on m'a conseillé un "set up" plus proche de ce qu'ils auraient dans la nature, avec humus de coco, sable et feuilles mortes. Je me suis donc exécuté :
Tout allait donc bien. Les adultes, plus actifs que jamais, goûtaient manifestement pleinement à la vie, gambadant partout, se cachant sous les écorces la nuit, buvant l'eau humidifiant le coin inférieur gauche ; les œufs, placés contre le rebord du coin inférieur droit, se faisaient moins nombreux, et on pouvait voir de nouveaux tunnels contre ledit rebord, signe de l'éclosion de nouvelle larves.
Mais voilà qu'hier, au matin :
Personne en surface.
Hier, à midi :
Personne en surface.
Hier, le soir :
Personne en surface.
Je soulève une écorce, et j'entrevois un bout d'Akis, celui-ci est enterré. Je replace l'écorce sans plus le déranger.
Aujourd'hui, au matin :
Personne en surface.
Je soulève à nouveau l'écorce ; il n'a pas bougé.
Suspect, je contact via les réseaux sociaux un éleveur de fourmis connaissant bien l'endroit où je les ai trouvés, qui en observe donc souvent in natura.
Mon hypothèse est alors confirmée : à cette période, les Akis s'enterrent pour passer une diapause. J'aurais dû y penser !
Ils rejoindront donc d'ici peu les fourmis dans le bac à légumes, pour je pense trois bon mois.
Une nouvelle espèce : Alphitobius diaperinus
Achetés principalement pour nettoyer les boîtes des blattes à terme... Cela ne les empêche pas de finir pour certaines entre les mandibules des Camponotus nicobarensis !
À part cela, ces petites larves me servent de "poubelle" : une blatte fraîchement morte ? Elles n'attendent que ça ! Sur la seconde photo, vous pouvez par exemple voir ce qu'il reste d'un mâle de Phyllium, après une seule nuit avec elles ! J'ai hâte qu'elles se nymphosent...
Voilà donc qui conclut ce billet, en espérant que vous l'avez apprécié !
Quelques événements depuis la dernière fois... Je me devais de vous en faire un billet !
Blatta lateralis
Le chauffage s'étant remis en route grâce aux températures décroissantes... Les blattes en profitent pour accélérer leur développement ! Un bon tiers de mes athlètes est maintenant adulte, et, surtout... La première oothèque est là.
Zophobas morio
Eh bien non, ça ne marchait pas...
Le substrat farineux s'est coincé dans le terreau humide, moisissures rouges vives (je ne savais même pas que ça existait !) invasion d'acariens et mort de la quasi totalité des adultes.
Alors, j'ai réfléchi... Et je me suis finalement décidé pour quelque chose de totalement différent.
Puisqu'ils passaient leur temps dans le terreau (son absence semble avoir également participé à leur mort, en plus des acariens), j'ai donc décidé de remplacer l'intégralité du substrat par ce même terreau. Aussi, j'ai ajouté des morceaux de bois pourri pour l'oviposition ; cela semblait en effet donner de bons résultats chez certains. Allez, cette fois, c'est la bonne !
Tenebrio molitor
Le dernier adulte décéda le onze octobre, et comme des acariens étaient présent, j'ai fait un changement de substrat le lendemain, me permettant par là-même de constater la démographie larvaire.
Et... Mazette, les femelles n'ont pas chômé !
Certaines commencent à atteindre des tailles respectables (+ 25 mm), je prévois donc les premières nymphose de la génération pour janvier !
Akis tuberculata
Après un changement de substrat, il s'est avéré qu'un bon paquet de petits amas d'œufs incubaient dans le substrat... Mais plus de larves !
Sur un forum américain, on m'a indiqué que le substrat farineux n'était pas favorable à la croissance des larves de Pimelinae (qui, par ailleurs, n'ont pas l'air d'être réputées faciles), et on m'a conseillé un "set up" plus proche de ce qu'ils auraient dans la nature, avec humus de coco, sable et feuilles mortes. Je me suis donc exécuté :
Tout allait donc bien. Les adultes, plus actifs que jamais, goûtaient manifestement pleinement à la vie, gambadant partout, se cachant sous les écorces la nuit, buvant l'eau humidifiant le coin inférieur gauche ; les œufs, placés contre le rebord du coin inférieur droit, se faisaient moins nombreux, et on pouvait voir de nouveaux tunnels contre ledit rebord, signe de l'éclosion de nouvelle larves.
Mais voilà qu'hier, au matin :
Personne en surface.
Hier, à midi :
Personne en surface.
Hier, le soir :
Personne en surface.
Je soulève une écorce, et j'entrevois un bout d'Akis, celui-ci est enterré. Je replace l'écorce sans plus le déranger.
Aujourd'hui, au matin :
Personne en surface.
Je soulève à nouveau l'écorce ; il n'a pas bougé.
Suspect, je contact via les réseaux sociaux un éleveur de fourmis connaissant bien l'endroit où je les ai trouvés, qui en observe donc souvent in natura.
Mon hypothèse est alors confirmée : à cette période, les Akis s'enterrent pour passer une diapause. J'aurais dû y penser !
Ils rejoindront donc d'ici peu les fourmis dans le bac à légumes, pour je pense trois bon mois.
Une nouvelle espèce : Alphitobius diaperinus
Achetés principalement pour nettoyer les boîtes des blattes à terme... Cela ne les empêche pas de finir pour certaines entre les mandibules des Camponotus nicobarensis !
À part cela, ces petites larves me servent de "poubelle" : une blatte fraîchement morte ? Elles n'attendent que ça ! Sur la seconde photo, vous pouvez par exemple voir ce qu'il reste d'un mâle de Phyllium, après une seule nuit avec elles ! J'ai hâte qu'elles se nymphosent...
Voilà donc qui conclut ce billet, en espérant que vous l'avez apprécié !
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