La gyne est morte cette semaine mais je poste quand même pour vous partager cette expérience quasiment unique
Je ramène ce blog de la plateforme Antariums que vous connaissez peut-être. Il n'était jusqu'à présent que là-bas car Myrmecofourmis était H-S. J'ai donc tout recopié et remis la date des différents billets, au début vous ne verrez que les dates et vous pourrez ouvrir uniquement les jours que vous voulez lire (je conseille de tout lire
) !10/02/2021
Bonjour tout le monde !
Vous venez d'atterrir sur un blog peu banal puisqu'il s'agit d'un blog consacré à une espèce rare : les Solenopsis orbula !
Avant de vous raconter l'histoire de cette petite espèce chez moi je vais d'abord vous la présenter.
Cette espèce a été décrite par Emery en 1875
Ordre : Hymenoptera
Famille : Formicidae
Sous-famille : Mymicinae
Tribue : Solenopsidini
Genre : Solenopsis
Espèce : S.orbula
En regardant sur antmaps vous verrez qu'elle vit autour de la Méditerranée.
Grâce au site Antarea nous pouvons voir avec précision là où elle a été recensée en France :
Au total 6 fois. 4 fois en Corse et seulement 2 fois sur le continent (dans deux départements de la côte Méditerranéenne)
C'est également la seule Solenopsis française à présenter un polymorphisme : elles ont des majors.
Malgré tout ça reste un Solenopsis donc une espèce très terricole.
Elle est très petite, la reine mesure 4mm
Et les ouvrières des premières générations peinent à atteindre le millimètre.
Maintenant laissez-moi vous conter les (més)aventures de ma gyne.
Tout commence par une douce journée de vacances. Ce matin là je me lève en avance pour profiter du lever de soleil et de ses premiers rayons avec vue sur la mer. J'étais dans les Alpes maritimes (06). Je m'installe tranquillou sur la terrasse et v'là t'il pas que je vois un p'tit truc bouger sur la chaise à côté de moi. Tout d'abord je ne comprenais ce que pouvait être cette petite bébête de seulement 4 petits millimètres. De plus son apparence extrêmement particulière n'aide pas à l'identifier comme fourmi lorsqu'on en a jamais vu. Une fois a peu près sûr de moi je la met dans un tube à essai. J'envoie directement un message à Claviger qui m'avait déjà aidé quelques semaines auparavant et qui me répond tout d'abord que ça lui fait penser à une Solenopsis orbula même si la localité ne correspond pas. Bref, la suite vous la connaissez, elle est formellement identifiée avec l'aide d'autres personnes.
Étant en vacances je n'avais pas beaucoup de tubes avec moi et pour une si petite espèce je me suis dit qu'un petit tube serais très bien. (Souvenez vous de ceci, c'est important dans la suite).
Puis les jours et les semaines passent. Environ deux mois s'écoulent il me semble lorsqu'un beau jour je devine une ouvrière quasiment transparente qui est née. Très rapidement elles se retrouvent à 3. Je leur propose un peu de sucre ainsi qu'une larve de Lasius noire. Il m'est difficile de dire si elles ont mangé.
Petit rappel au cas où vous l'auriez oublié : Elles se trouvent dans un petit tube.
Donc petite réserve d'eau qui forcément s'assèche vite.
Pas besoin de tourner autour du pot plus longtemps, il faut déménager la petite colonie. Entre le premier nourrissage et ce moment une ouvrière est H.S (pour cause de noyade) donc il n'y en a plus que deux et du couvain que je sais que je ne pourrai récupérer car beaucoup trop petit. Pour cette fois j'ai prévu un grand tube : 15cm de long et 16mm de diamètre. Lorsque j'ouvre un patte/antenne/mandibule d'une ouvrières s'accroche à un fil de coton et elle se retrouve littéralement catapultée malgré la lenteur de mes mouvements. J'ai donc entrepris de la chercher mais je vous y verrais bien vous a chercher une ouvrière translucide de moins d'un millimètre sur du parquet.
Et malheureusement la dernière se retrouve écrasée, je ne m'attendais pas à ce qu'elles soient aussi fragiles.
Donc en bilan a quelques semaines de la diapause je me retrouve au même stade que le jour de la récolte :
Une gyne sans couvain dans un tube.
Je lui donne un peu de sucre avant l'hiver puis l'emmène au garage dans les semaines qui suivent.
Tous ceci nous amène donc a aujourd'hui a quelques semaines de la sortie de diapause.
Sous les conseils de certaines personnes je choisi de faire un tube avec de la terre pour déstresser la gyne.
J'ai trois configurations que j'ai fabriquées aujourd'hui et que je vous présenterai soit demain soit après demain. J'ai aussi pensé à une configuration assez originale tout a l'heure (que je n'ai vu nulle par ailleurs), je vous la présenterai avec précision d'ici deux jours aussi après avoir réfléchi à comment bien la réaliser.
Les photos pour finir :
Vous venez d'atterrir sur un blog peu banal puisqu'il s'agit d'un blog consacré à une espèce rare : les Solenopsis orbula !
Avant de vous raconter l'histoire de cette petite espèce chez moi je vais d'abord vous la présenter.
Cette espèce a été décrite par Emery en 1875
Ordre : Hymenoptera
Famille : Formicidae
Sous-famille : Mymicinae
Tribue : Solenopsidini
Genre : Solenopsis
Espèce : S.orbula
En regardant sur antmaps vous verrez qu'elle vit autour de la Méditerranée.
Grâce au site Antarea nous pouvons voir avec précision là où elle a été recensée en France :
Au total 6 fois. 4 fois en Corse et seulement 2 fois sur le continent (dans deux départements de la côte Méditerranéenne)
C'est également la seule Solenopsis française à présenter un polymorphisme : elles ont des majors.
Malgré tout ça reste un Solenopsis donc une espèce très terricole.
Elle est très petite, la reine mesure 4mm
Et les ouvrières des premières générations peinent à atteindre le millimètre.
Maintenant laissez-moi vous conter les (més)aventures de ma gyne.
Tout commence par une douce journée de vacances. Ce matin là je me lève en avance pour profiter du lever de soleil et de ses premiers rayons avec vue sur la mer. J'étais dans les Alpes maritimes (06). Je m'installe tranquillou sur la terrasse et v'là t'il pas que je vois un p'tit truc bouger sur la chaise à côté de moi. Tout d'abord je ne comprenais ce que pouvait être cette petite bébête de seulement 4 petits millimètres. De plus son apparence extrêmement particulière n'aide pas à l'identifier comme fourmi lorsqu'on en a jamais vu. Une fois a peu près sûr de moi je la met dans un tube à essai. J'envoie directement un message à Claviger qui m'avait déjà aidé quelques semaines auparavant et qui me répond tout d'abord que ça lui fait penser à une Solenopsis orbula même si la localité ne correspond pas. Bref, la suite vous la connaissez, elle est formellement identifiée avec l'aide d'autres personnes.
Étant en vacances je n'avais pas beaucoup de tubes avec moi et pour une si petite espèce je me suis dit qu'un petit tube serais très bien. (Souvenez vous de ceci, c'est important dans la suite).
Puis les jours et les semaines passent. Environ deux mois s'écoulent il me semble lorsqu'un beau jour je devine une ouvrière quasiment transparente qui est née. Très rapidement elles se retrouvent à 3. Je leur propose un peu de sucre ainsi qu'une larve de Lasius noire. Il m'est difficile de dire si elles ont mangé.
Petit rappel au cas où vous l'auriez oublié : Elles se trouvent dans un petit tube.
Donc petite réserve d'eau qui forcément s'assèche vite.
Pas besoin de tourner autour du pot plus longtemps, il faut déménager la petite colonie. Entre le premier nourrissage et ce moment une ouvrière est H.S (pour cause de noyade) donc il n'y en a plus que deux et du couvain que je sais que je ne pourrai récupérer car beaucoup trop petit. Pour cette fois j'ai prévu un grand tube : 15cm de long et 16mm de diamètre. Lorsque j'ouvre un patte/antenne/mandibule d'une ouvrières s'accroche à un fil de coton et elle se retrouve littéralement catapultée malgré la lenteur de mes mouvements. J'ai donc entrepris de la chercher mais je vous y verrais bien vous a chercher une ouvrière translucide de moins d'un millimètre sur du parquet
.Et malheureusement la dernière se retrouve écrasée, je ne m'attendais pas à ce qu'elles soient aussi fragiles.
Donc en bilan a quelques semaines de la diapause je me retrouve au même stade que le jour de la récolte :
Une gyne sans couvain dans un tube.
Je lui donne un peu de sucre avant l'hiver puis l'emmène au garage dans les semaines qui suivent.
Tous ceci nous amène donc a aujourd'hui a quelques semaines de la sortie de diapause.
Sous les conseils de certaines personnes je choisi de faire un tube avec de la terre pour déstresser la gyne.
J'ai trois configurations que j'ai fabriquées aujourd'hui et que je vous présenterai soit demain soit après demain. J'ai aussi pensé à une configuration assez originale tout a l'heure (que je n'ai vu nulle par ailleurs), je vous la présenterai avec précision d'ici deux jours aussi après avoir réfléchi à comment bien la réaliser.
Les photos pour finir :
11/02/2021
Bienvenue dans ce billet n°2 qui n'aura mis que 24 heures à arriver .
Remise dans le contexte :
Aujourd'hui, à quelques semaines de la fin de la diapause, une gyne seule, un très très grand espace de vie.
Aujourd'hui je vais donc vous présenter mes différentes idées, plus ou moins bonnes, pour le setup qui devra être prêt le jour de sortie de diapause.
Malheureusement je n'ai personne a contacter ayant eu des Solenopsis orbula. J'ai malgré tout eu des conseils d'autres éleveurs de Solenopsis qui m'ont conseillé un tube avec de la terre.
Gentilbébéphok et Ayoub m'ont présenté deux formats différents. Gentilbébéphok un horizontal que j'appellerai le tube "phok" et Ayoub un vertical que j'appellerai tout simplement le tube "Ayoub".
Voici le tube "phok" :
Simple et efficace, une humidité qui a l'air de bien se répartir et une réserve d'eau capable de tenir au moins un an.
Voici le tube "Ayoub" :
Un peu plus compliqué. Il nécessite une humidification manuelle et risque d'être facilement inondé si un surplus d'eau est mis. De plus lorsqu'il faudra nourrir les ouvrières ce ne sera pas simple de le faire dans un tube aussi étroit et profond.
Voici le tube "Ayoub bis" :
C'est le même principe que le "Ayoub" mais je lui ai rajouté une mèche de coton qui permet d'absorber une quantité impressionnante d'eau en cas de surplus (je l'ai testé avant de dire ça) mais ça ne résout pas le soucis du nourrissage.
Ce que j'aime bien dans les configurations "Ayoub" c'est le fait que la gyne et ses galeries soient visibles. De plus le fait de mettre le tube a la verticale est originale.
J'ai donc réfléchi et j'ai pensé à ajouter une ADC au dessus du tube.
Un schéma pour essayer d'éclaircir mes propos :
Je vais recevoir dans deux jours des dizaines de tubes Eppendorf. Je vais donc percer mon ADC (une boîte de Ferrero ) par en dessous et y mettre les tubes (oui "les" car je vais sûrement en mettre quelques uns d'avance pour anticiper le développement démographique). Ensuite pour l'humidification je pense relier un tube plein d'eau à la terre grâce à une petite cordelette/ficelle. Sinon il reste la solution de l'humidification à la main, tout de même moins risquée que au fond d'un grand tube.
Je ne pense pas faire ça souvent mais cette fois c'est nécessaire :
Je vous demande, à chacun d'entre vous sans exception de me donner votre avis sur ce que je fais. Même si vous avez pas beaucoup de temps a m'accorder, vois avez forcément un avis donc passez au moins sur le topic Q/R pour dire "je pense que c'est bien" ou "je pense que c'est pas bien". Je ne vous demande pas grand chose de plus et bien sûr ceux qui ont du temps je ne suis pas contre des avis justifiés !
Merci à tous et je compte (ma gyne aussi) sur VOUS.
N'hésitez pas à proposer des installations/setups originaux !
.Remise dans le contexte :
Aujourd'hui, à quelques semaines de la fin de la diapause, une gyne seule, un très très grand espace de vie.
Aujourd'hui je vais donc vous présenter mes différentes idées, plus ou moins bonnes, pour le setup qui devra être prêt le jour de sortie de diapause.
Malheureusement je n'ai personne a contacter ayant eu des Solenopsis orbula. J'ai malgré tout eu des conseils d'autres éleveurs de Solenopsis qui m'ont conseillé un tube avec de la terre.
Gentilbébéphok et Ayoub m'ont présenté deux formats différents. Gentilbébéphok un horizontal que j'appellerai le tube "phok" et Ayoub un vertical que j'appellerai tout simplement le tube "Ayoub".
Voici le tube "phok" :
Simple et efficace, une humidité qui a l'air de bien se répartir et une réserve d'eau capable de tenir au moins un an.
Voici le tube "Ayoub" :
Un peu plus compliqué. Il nécessite une humidification manuelle et risque d'être facilement inondé si un surplus d'eau est mis. De plus lorsqu'il faudra nourrir les ouvrières ce ne sera pas simple de le faire dans un tube aussi étroit et profond.
Voici le tube "Ayoub bis" :
C'est le même principe que le "Ayoub" mais je lui ai rajouté une mèche de coton qui permet d'absorber une quantité impressionnante d'eau en cas de surplus (je l'ai testé avant de dire ça) mais ça ne résout pas le soucis du nourrissage.
Ce que j'aime bien dans les configurations "Ayoub" c'est le fait que la gyne et ses galeries soient visibles. De plus le fait de mettre le tube a la verticale est originale.
J'ai donc réfléchi et j'ai pensé à ajouter une ADC au dessus du tube.
Un schéma pour essayer d'éclaircir mes propos :
Je vais recevoir dans deux jours des dizaines de tubes Eppendorf. Je vais donc percer mon ADC (une boîte de Ferrero ) par en dessous et y mettre les tubes (oui "les" car je vais sûrement en mettre quelques uns d'avance pour anticiper le développement démographique). Ensuite pour l'humidification je pense relier un tube plein d'eau à la terre grâce à une petite cordelette/ficelle. Sinon il reste la solution de l'humidification à la main, tout de même moins risquée que au fond d'un grand tube.
Je ne pense pas faire ça souvent mais cette fois c'est nécessaire :
Je vous demande, à chacun d'entre vous sans exception de me donner votre avis sur ce que je fais. Même si vous avez pas beaucoup de temps a m'accorder, vois avez forcément un avis donc passez au moins sur le topic Q/R pour dire "je pense que c'est bien" ou "je pense que c'est pas bien". Je ne vous demande pas grand chose de plus et bien sûr ceux qui ont du temps je ne suis pas contre des avis justifiés !
Merci à tous et je compte (ma gyne aussi) sur VOUS.
N'hésitez pas à proposer des installations/setups originaux !
Et nous voici à l'heure tant attendue de la suite du blog de ma chère Solenopsis orbula.
Petit spoil : je viens avec des bonnes nouvelles ! ^^
Tout d'abord parlons de l'installation. J'ai complètement changé mon projet qui a donné ça :
J'avais surestimé la taille de la bête qui avait donc un espace bien trop grand. J'ai donc donné ce tube à la Formica rufibarbis et j'en ai fabriqué un deuxième identique pour une Camponotus sylvaticus pour laquelle je vais faire un blog.
Du coup le tube de cette gyne Solenopsis est basé sur le même modèle, seulement je l'ai fait dans un petit tube en plastique de 10mmx100mm de mémoire. J'ai donc percé le bout avec une épingle chauffée pour pouvoir humidifier la réserve d'eau puis j'ai fait une semelle en plâtre et une paroi en liège. Bref, tout pareil mais en miniature.
Je l'y ai donc mise et de manière consciencieuse je ne la regardait que une fois toutes les semaines où dix jours.
Je commençais à ne plus croire à un reprise de la ponte mais je me suis absenté 5 jours la semaine dernière et en rentrant elle avait pondu !
J'étais super content et l'ai directement mise dans l'obscurité à nouveau. Je n'ai malheureusement pas de photo car a travers le tube plastique on ne peut rien faire de correct.
Voili voilou, c'est la fin de ce post assez court mais important dans la suite de l'aventure. J'espère pouvoir apporter des photos en même temps que les premières ouvrières. x)
Petit spoil : je viens avec des bonnes nouvelles ! ^^
Tout d'abord parlons de l'installation. J'ai complètement changé mon projet qui a donné ça :
J'avais surestimé la taille de la bête qui avait donc un espace bien trop grand. J'ai donc donné ce tube à la Formica rufibarbis et j'en ai fabriqué un deuxième identique pour une Camponotus sylvaticus pour laquelle je vais faire un blog.
Du coup le tube de cette gyne Solenopsis est basé sur le même modèle, seulement je l'ai fait dans un petit tube en plastique de 10mmx100mm de mémoire. J'ai donc percé le bout avec une épingle chauffée pour pouvoir humidifier la réserve d'eau puis j'ai fait une semelle en plâtre et une paroi en liège. Bref, tout pareil mais en miniature.
Je l'y ai donc mise et de manière consciencieuse je ne la regardait que une fois toutes les semaines où dix jours.
Je commençais à ne plus croire à un reprise de la ponte mais je me suis absenté 5 jours la semaine dernière et en rentrant elle avait pondu !
J'étais super content et l'ai directement mise dans l'obscurité à nouveau. Je n'ai malheureusement pas de photo car a travers le tube plastique on ne peut rien faire de correct.
Voili voilou, c'est la fin de ce post assez court mais important dans la suite de l'aventure. J'espère pouvoir apporter des photos en même temps que les premières ouvrières. x)
Bonsoir !
C'est une mauvaise nouvelle que j'apporte ce soir...
Ma gyne est finalement morte cette semaine suite à de nombreux mois sans ouvrières. Les pontes inefficaces se sont enchaînées jusqu'à présent.
C'est une petite aventure qui s'arrête même si il ne restait plus que la gyne, je vais donc essayer de faire un petit bilan.
Le maintient d'une si petite espèce est compliqué.
Des ouvrières faisant tout juste 1mm peuvent passer dans n'importe quel trou, se noyer sur un coton à peine humide, être écrasé sans même les sentir ou encore être éjectées lors du l'ouverture d'un tube à essai si elles sont sur le coton.
Il faut également avoir en tête que tout déménagement sera un périple avec cette espèce donc il faudra les limiter au maximum et essayer de prévoir les setup pour la durée la plus longue possible.
Nous ne savons que (trop) peu de chose au sujet de cette espèce pour en assurer un bon maintien. Nous ne savons pas si elle préfère des températures élevées a la vue des régions où on la trouve ou des températures plus fraîches car elle reste énormément sous terre. Nous ignorons également l'apport en humidité qu'elle demande, vit-elle dans les milieux les plus sec de Corse ou les coins plus humides ?
Allant en Corse au printemps j'essaierai de repérer quelques nids de cette espèce, bien que ce soit compliqué a priori, afin de connaître un peu plus ses conditions de vie et pourquoi pas envisager d'acheter une gyne pour réessayer d'élever cette espèce.
C'est une mauvaise nouvelle que j'apporte ce soir...
Ma gyne est finalement morte cette semaine suite à de nombreux mois sans ouvrières. Les pontes inefficaces se sont enchaînées jusqu'à présent.
C'est une petite aventure qui s'arrête même si il ne restait plus que la gyne, je vais donc essayer de faire un petit bilan.
Le maintient d'une si petite espèce est compliqué.
Des ouvrières faisant tout juste 1mm peuvent passer dans n'importe quel trou, se noyer sur un coton à peine humide, être écrasé sans même les sentir ou encore être éjectées lors du l'ouverture d'un tube à essai si elles sont sur le coton.
Il faut également avoir en tête que tout déménagement sera un périple avec cette espèce donc il faudra les limiter au maximum et essayer de prévoir les setup pour la durée la plus longue possible.
Nous ne savons que (trop) peu de chose au sujet de cette espèce pour en assurer un bon maintien. Nous ne savons pas si elle préfère des températures élevées a la vue des régions où on la trouve ou des températures plus fraîches car elle reste énormément sous terre. Nous ignorons également l'apport en humidité qu'elle demande, vit-elle dans les milieux les plus sec de Corse ou les coins plus humides ?
Allant en Corse au printemps j'essaierai de repérer quelques nids de cette espèce, bien que ce soit compliqué a priori, afin de connaître un peu plus ses conditions de vie et pourquoi pas envisager d'acheter une gyne pour réessayer d'élever cette espèce.
N'oubliez pas le topic Questions/Réponses ! viewtopic.php?t=32848