Cela fait bien longtemps (quelques années) que je sais que Camponotus vagus affectionne de vivre en zone industrielle, notamment dans les voies de chemin de fer abandonnées où ces colonies élisent domicile à l'intérieur de leurs vieilles traverses en chêne imputrescible. Et là où l'on peut facilement les surprendre c'est lorsqu'elles crapahutent sur les rails à peine entamés par la rouille. Il suffit alors de les suivre dans le bon sens, lorsqu'elles transportent une proie par exemple, pour découvrir où elles logent. Il y a normalement du monde autour de l'entrée de leur nid.
On aperçoit à peine les traverses en chêne tant elles sont recouvertes par les mousses, l'herbe sèche et les plantes. Du coup, pour découvrir le domicile de ces grosses fourmis noires ce n'est pas facile. Grat Grat !
Leur terrain de chasse semble manifestement être cette friche qui se dresse tout au bout de la voie ferrée, laquelle recouvre les rails jusqu'à un rond-point situé 100 m plus loin environ.
Le rond-point distribue les rues de Malines (que borde le chemin de fer), de l'Yser, de la Breuchilière, de Clairvot et au Bouchet. Je dis ça parce que Google-Map est notre ami aussi, surtout en vue satellitaire.
Pour clore ce chapitre, je tiens à vous recommander d'aller voir s'il y a près de chez vous des voies ferrées abandonnées où vous auriez toutes les chances de trouver quelques colonies de Camponotus vagus, notamment des gynes durant leur période d'essaimage en avril et mai.
Une dernière chose. C'est mon anniversaire aujourd'hui : J'ai eu 64 ans à 13 h 20 précises ! Et pas toutes mes dents, hélas !