[Blog] Les élevages de l'I-D-É-MYR

[I-D-É-MYR.Dijon]

Deux mâles chez mes Formica pratensis.

Ce matin, en allant me faire chauffer un café dans mon coin cuisine, je jetais furtivement un œil sur mon élevage de Formica pratensis situé à gauche en y pénétrant et surpris un insecte ailé qui tombait de la paroi de leur biorama puis atterrissait dans ses aiguilles de résineux. Sur l'instant, je crus que c'était un papillon de nuit qui s'était malencon-treusement aventuré dedans mais, en y regardant de plus près, je m'aperçu qu'il s'agissait d'un individu sexué.

Deux ou trois secondes après, un autre individu de ce type attira mon attention. Vu leur taille je pensais que c'était deux gynes mais, grâce à la prise de quelques photos, je dû en conclure qu'elles étaient plutôt du sexe opposé.

1er mâle aperçu.

Le même en gros plan.

Le 2ème mâle, planqué
sous une racine

Les deux mâles ensemble
dans une assiette creuse.

Deux beaux mâles en tout cas !

C'est une fondation qui date de 2019, et c'est la deuxième qui me produit une once de sexués en l'espace de si peu de temps avec mes Lasius sp noires (niger) fondées en 2020. Étrange, non ?

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[I-D-É-MYR.Dijon]

Petit air de chasse chez mes Camponotus ligniperda.

Les mouches et moucherons étant l'un des plats préférés du genre Camponotus, fin juin je me suis retrouvé par bonheur envahi par des centaines de ces petites pestes collées au plafond et dont j'ai fait un massacre pour nourrir mes deux élevages de fourmis ronge-bois : C. ligniperda et C. vagus. Pour les tuer je suis monté sur mon petit escabeau et me suis servi d'un grand pinceau plat qui leur a bien fait mal en tapant d'un grand coup sec. Ça ne rigole pas avec moi !

Invasion de moucherons au plafond.

Moucheron vu de près.

Je tapote mon pinceau criminel dans une assiette pour y faire tomber mes, heu... ses victimes, puis je balaie tout ça en priorité dans l'ADC suspendue de mes Camponotus ligniperda parce qu'elles sont vraiment difficiles à satisfaire sur le plan culinaire. Elles nous les gonflent, c'est tout !

Moucherons morts dans l'ADC.

Une ouvrière bicolore s'introduit dans le tuyau de liaison Biorama / ADC pour aller faire le plein d'eau sucrée...

Ouvrière bicolore entrant dans le tuyau de liaison.

Elle y croise en chemin une frangine qui retourne au nid avec le jabot plein de carburant.

Croisement des deux ouvrières.

Arrivée dans l'ADC suspendue.

Notre pourvoyeuse aspire le liquide sucré.

Une 2ème ouvrière sort du tuyau.

Elle découvre les appétissants petits cadavres.

Je les connais comme si je les avais pondues mes Camponotes bicolores : jamais satisfaites et toujours prêtes à aller voir ailleurs s'il n'y a pas autre chose de meilleure à se mettre entre les mandibules. Des chieuses, vous dis-je !

Exploration complète de l'ADC...

La suite ci-dessous...

[I-D-É-MYR.Dijon]

C'est la fouille approfondie
dans les moindres recoins...

Quitte à faire de l'accrobranches.

Mince, ça ne va pas plus loin !

On redescend !

Le choix est fait.

Retour au bercail avec la proie.

Il faut en faire du chemin
pour ramener un petit
casse croûte à la maison.

La corde que j'ai insérée dans le tuyau permet aux fourmis de grimper plus facilement sans risquer de glisser puis de revenir en arrière pour tout recommencer.

La descente est plutôt raide !

Suivez la flèche pour
entrer dans le nid.

La pêche aux moucherons c'est bien, mais c'est sans compter sur les inconditionnelles du Bhatkar.

Les inconditionnelles du Bhatkar.

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[I-D-É-MYR.Dijon]

Sortie de diapause 2022/2023 (dans mon nouveau loft).

La diapause de mes élevages débuta progressivement l'automne dernier au fur et à mesure que la température baissait dans mon ancien loft, sis rue Berbisey à Dijon, pour se terminer tout aussi progressivement dans mon nouvel appartement, sis rue Léonard de Vinci (2,6 km plus loin), toujours à Dijon, mais avec pour coupure hivernale un déménagement qui ne me procura que du soucis quant au transfert de mes colonies dont une fut complètement expulsée de son nid en terre beaucoup trop lourd à transporter, c'est-à-dire celle de mes Camponotus ligniperda.

La chambre à coucher de mon nouveau logement, un T2 de 48 m² au RdC avec terrasse et jardin, est exclusivement dédié à mes fourmis, ce qui colle avec mon très ancien souhait de posséder une salle uniquement consacrée à leur élevage.

Rue Berbisey, la diapause de mes petites chéries s'effectua sans dommage apparent autour des fréquents 14°C et plus rares 10°C qui ne me causèrent aucun problème en dépit du fait que je sois frileux. Rue Léonard de Vinci, après la remise en état de tout ce microcosme, le chauffage naturel procuré par la baie vitrée de la piaule provoqua le réveil instantané de mes bestioles qui criaient famine dans leur langage phéromonal. Hi Hi !

La preuve en images...

Chez mes Lasius emarginatus le recrutement est massif sur le pont neuf* en direction de la nourriture que je viens juste de leur distribuer.

Le pont neuf de mes émargis.

Les mêmes dans le Bhatkar.

* Le précédent pont, en bois, était trop vermoulu et n'a pas tenu. Il me fallut en refaire un mais cette fois en polystyrène expansé entouré d'un plâtrage de bandes élastiques adhésives ensuite poncées à sec puis peintes pour donner à la passerelle un aspect naturel.

Toutes en rond dans
le pseudo-miellat.

C'est ti pas beau à voir ?

Chez mes Lasius sp noirs (ou L. niger) le recrutement a été très efficace aussi.

Lasius noirs au pseudo-miellat.

Les mêmes s'abreuvant
en gros plan.

Du côté des Camponotus ligniperda, à peine réinstallées dans leur biorama de terre, on se remet à l'ouvrage en creusant une nouvelle galerie.

La nouvelle galerie.

Les mineurs à l'action.

Pendant qu'une ouvrière media se promène à la surface du nid...

Sur la surface du nid.

... une deuxième fait du lèche vitrine sur le plexiglas latéral.

Un peu de lèche vitrine ?

Ça continue page suivante...

[I-D-É-MYR.Dijon]

Mes Camponotus vagus, tout comme leurs cousines bicolores, ne donnèrent pas signe de vie durant l'hiver, mais le coup de chaud de ce 19 février leur offrit à elles aussi l'occasion de montrer le bout de leurs antennes.

C. vagus dans le Bhatkar.

Regroupement de 5 ouvrières.

Mes Temnothorax unifasciatus ont renoué avec leurs anciennes habitudes, quoi que se promenant désormais sur le carrelage de la chambre et prenant même le chemin de la sortie vers la baie vitrée entrouverte. Elles ne s'aventuraient pas sur le faux parquet rue Berbisey. Hummm... C'est suspect ça !

Temnothorax dans
le pseudo-miellat.

Mais en randonnée aussi,
comme avant, sur la
même étagère.

Mes fourmis rousses, Formica pratensis, sont encore assez discrètes et je me demande si elles vont faire long feu. Quand aux dernières espèces, Messor structor et Formica gagates, elles ne sont plus de ce monde, hélas !


Les Formica rufibarbis ne sont pas du genre à me créer de l'inquiétude, et j'espère que leur reine va vider son gastre cette année afin que je puisse l'emménager dans un nid plus vaste que son tube de fondation qui date de 2020*.

Formica rufibarbis.

* Il y eut un petit/gros pépin au cours de l'hiver 2020/2021.


Tiens ! Encore des Lasius emarginatus qui se sont fait la malle. J'en ai récupéré plein aujourd'hui, signe qu'il y a une fuite quelque part, mais où (?).

Les évadées d'Alcatraz ?

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Et pour celles et ceux qui n'ont pas encore visité mon nouveau logis, c'est là-dessous que ça peut se voir...

Mon nouveau loft ► https://drive.google.com/file/d/1JJVhOF ... share_link

[I-D-É-MYR.Dijon]

Voici enfin des nouvelles de celles que je ne voyais plus depuis des mois, je veux parler de mes Temnothorax nylanderi qui nichent dans le grand biorama "Racine de Tourbière" de mes Camponotus vagus qui m'ont offert aujourd'hui un petit numéro fort sympathique.

les deux images qui suivent montrent deux ouvrières T. nylanderi s'abreuvant dans le grand nourrisseur à pseudo-miellat de mes Camponotes noires, lequel abreuvoir est aussi le leur à condition de s'y rendre en catimini.

Une ouvrière Temnothorax nylanderi à gauche...

Et une deuxième en face, à droite.

En matant ce qu'il se passe dans ce grand biorama je remarque une ouvrière Lasius emarginatus en échappée belle sur le mur situé derrière. Je passerais presque mes journées à leur courir après ces évadées.

Du côté de mes Formica pratensis c'est le calme plat, même si quelques fois deux ou trois ouvrières osent pointer le bout de leurs antennes sur les aiguilles de pin en surface.

Petite Lasius rouge fugueuse,
dans le cercle orange.

Timide ouvrière Formica pratensis.

Hier, je leur ai concocté à mes huit espèces de fourmis une bouillie dont on pourrait me dire des nouvelles :...

Thon au naturel : beaucoup !
Corned Beef : beaucoup !
Trois œufs entiers : mi cuits.
Lait pasteurisé liquide : un peu.
Cassonade : pas trop !

Mes Lasius emarginatus se sont ruées vers le bouchon rouge en "phéromonant" : « Y'a un nouveau resto qui vient d'ouvrir ! Y'a un nouveau resto qui vient d'ouvrir ! ».

Mes petites rouges apprécient la nouveauté !

Ah, ça ! Quand on se précipite sur la
bouffe, on s'emmêle les pattes.

C'est moins la cohue chez mes petits Lasius noirs (Lasius niger ?)

Six petites noiraudes se régalant aussi.

Jabot social se remplissant.

Alors, de quel genre de petit spectacle m'ont gratifié mes Camponotus vagus aujourd'hui ?

Il se trouve qu'une ouvrière media, sortant ce matin de son nid "Racine de Tourbière", traversa une zone éclairée de la paroi de bois où elle fut inondée de lumière solaire filtrant au travers de la baie vitrée de la chambre d'élevage. Elle allait sûrement à la nouvelle tambouille mais stoppa net sa marche puis, nerveusement, se mit à secouer son popotin de haut en bas. Je me suis alors demandé ce qu'il lui arrivait à celle-là, mais avais autre chose à faire dehors, sur ma terrasse, que de m'inquiéter sur son sort. J'étais à vrai dire occupé à ravitailler les piafs en graines et autres succulences.

Ensuite, je me suis apprêté pour monter en bus au fort de Hauteville-Lès-Dijon afin d'y prélever de la terre ocre rouge et divers débris dans une décharge sauvage en espérant qu'elle y serait toujours. Je gueule chaque fois que je tombe sur ce genre de chose qui dégrade la nature, mais suis parfois content d'y piocher quelques fragments de tuiles et autres brisures pour orner mes bioramas ou ADC.

Mon excursion ayant duré pas mal de temps pour glaner tout ça puis pour revenir au bercail avec un cabas à roulettes rempli d'environ 50 Kg de débris de maçonnerie, je me suis dès mon retour attelé à la tâche sur ma terrasse pour rincer et brosser cette hétéroclite déchetterie à la pomme d'arrosage. C'est en faisant des navettes entre la salle de bain et ma terrasse que je vis ceci autour de l'entrée du nid de mes camponotes ronge-bois...

Séance de bronzage chez
mes grandes fourmis noires.

Ça donne chaud au cœur
de voir un attroupement pareil !

Quelqu'un ici, sur MyrmécoFourmis, saurait il me dire ce qu'il se cache derrière cette frénétique agitation abdominale entamée par une ouvrière Camponotus vagus soudainement exposée aux rayons du soleil matinal à la sortie de son nid ? (étrange comportement réitéré plus tard par une autre ouvrière dans le groupe de ses frangines faisant bronzette). Est-ce une phéromone particulière invitant les autres membres de la communauté à profiter du bienfaisant ensoleillement de l'entrée de leur demeure pour se dorer la pilule ?

Et puis, s'agit il là aussi d'un exemple de communication acoustique faisant curieusement suite à l'intervention de Flo123, le 8 novembre dernier, sur le sujet posté par etii en août 2008 et intitulé "La stridulation" dans le forum "Biologie et écologie des fourmis" ?

Fin de cet épisode page suivante...

[I-D-É-MYR.Dijon]

En 1968 un slogan disait « Sous le pavé, la plage ». Chez moi c'est « Dans l'ADC, la plage ».
Et le gendarme est en train de se faire mousser !

Bronzage devant l'entrée du nid.

Gendarme bien planqué.

Mon groupement de grosses ouvrières noires investit les mousses de toit et font fuir le pandore qui broutait paisiblement.

« Mort aux vaches ! »

Vue d'ensemble du nid de mes Camponotus vagus.

J'ai posé un petit capteur au pied de la baie vitrée pour connaître la température approximative de la chambre inondée de soleil : 22,2°C. Dans le rond orange on voit une Temnothorax unifasciatus en pleine escapade, et dans l'étoile grise une petite araignée qui pourrait peut-être se la farcir en moins de deux.

Mes Temnothorax unifasciatus en semi liberté, comme elles l'étaient à mon ancienne adresse, ont pris la fâcheuse habitude, depuis leur emménagement ici, à prendre la poudre d'escampette. Il m'arrive désormais souvent d'en apercevoir une qui se promène tranquillement sur les grands carreaux de faïence. Et ça ce n'est pas bien de leur part.

Temnothorax et Arachnide.

Ladite ouvrière Temnothorax.

Bon, je vous laisse profiter de votre soirée tandis que je vais bientôt aller me coucher car demain j'ai du taf avec le nid que je prépare pour la venue prochaine chez moi des Pheidoles chinoises qu'Alwishidu me ramène de Paris en OUIGO. C'est INOUI !

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[I-D-É-MYR.Dijon]

Mes élevages en avril.

Commençons par une petite escapade de mes Lasius emarginatus qui rendirent visite à mes Temnothorax unifasciatus installées librement sur l'étagère de la bibliothèque située en face de leur antarium, mais en rasant les plinthes pour faire le tour de la chambre d'élevage sans être vues. Les charognes !

Sur l'image de gauche, les petites rouges sont cerclées de rouge, et les Temnos de jaune. Sur celle de droite, mes Campnotus ligniperda effectuent leurs emplettes dans le pâté fait maison (thon émietté sans huile + viande hachée + cassonade).

Lasius rouges et Temnothorax.

Camponotus ligniperda.

Image de gauche : Lasius niger sur rondelles de vers de farine décongelés - Image de droite : Le couvain de mes Camponotus ligniperda se tape une belle gueule !

Lasius niger.

Couvain Camponotus ligniperda.

Image de gauche : Mes Camponotus vagus prenant le Soleil - Image de droite : Les grillons décongelés que je donne à ces grosses fourmis pourtant costaudes sont parfois un peu lourds à sortir du bouchon nourrisseur.

Camponotus vagus au Soleil.

Au menu, des grillons.

Image de gauche : Pendant que ses frangines font des provisions de grillons, une travailleuse indépendante fait du "brindillage" pour colmater une sortie dérobée du nid - Image de droite : Chez mes Lasius emarginatus, c'est parfois pire que le périphérique parisien aux heures de pointe.

Transport d'aiguille de pin.

Circulation aux heures
de pointes.

Image de gauche : Un pique assiette dans les grillons de mes Camponotus ligniperda, s'agissant cette fois de Pyrrhocoris apterus qui ne revêt pas le même uniforme que Melanocoryphus albomaculatus montré précédemment et que j'ai aussi cloqué chez mes grosses fourmis - Image de droite : Une ouvrière Pheidole flaveria d'Alwishidu. J'ai changé cette ADC contre une ayant un sol plus propre et teint en noir pour mieux voir ces fourmis qui sont vraiment microscopiques.

Camponotus bicolores
et gendarme.

Ouvrière Pheidole flaveria.

À suivre → Les photos prises en mai...


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[I-D-É-MYR.Dijon]

Mes élevages en mai.

Image de gauche : Ma deuxième fondation de Formica rufibarbis va bon train et semble être promise à l'emménagement dans un petit nid l'an prochain.
Image de droite : Sur la terrasse du nid à treize niveaux de mes Lasius emarginatus sont apparues de belles grosses larves, mais elles n'étaient pas comme l'an dernier destinées à produire des sexués.

Ma 2ème fondation de Formica rufibarbis.

Grosses larves chez mes
Lasius emarginatus.

Image de gauche : Du côté de mes petites rouquines, encore, ça circule pas mal sur la passerelle reliant les deux ADC.
Image de droite : On comprend aisément pourquoi quand on voit leur nombre à l'intérieur.

Fort trafic d'ouvrières
sur la passerelle.

Que de monde là-dedans !

Image de gauche : Mes Camponotus vagus adorent les grillons décongelés qu'elles ne prennent même pas la peine de découper sur place et qu'elles transportent à deux ou trois en entier jusqu'au nid (racine de mangrove).
Image de droite : Ce criquet, emporté lui aussi d'une seule pièce, va faire le régal des larves.

Festin d'Orthoptères pour mes Camponotus vagus.

Transport d'un criquet entier.

Image de gauche : Ça bouchonne même à l'entrée du tuyau de liaison avec leur nid.
Image de droite : Chez mes Lasius niger, on commence à s'intéresser à l'ADC posée au dessus du biorama. C'est que bientôt ça va cartonner avec la supposée abondante production de larves.

Ça bouchonne à l'entrée du tunnel.

Montée d'une éclaireuse vers l'ADC.

Image de gauche : Je suppose qu'il y a une bonne production de couvain dans leur nid, où l'on ne voit pas grand chose, parce qu'elles bouffent comme des vaches.
Image de droite : Je les incite à davantage explorer l'ADC du haut après l'avoir rempli de nourriture constituée de proies congelées et prédécoupées.

Lasius niger dans les vers de farine.

Les p'tites bébêtes qui
montent, qui montent...

Je vais clore cet épisode du mois de mai avec mes Camponotus ligniperda apparemment en pleine forme, vu le joli couvain dont elles s'occupent et qui est visible, quant à lui, au travers d'une vitre...

[I-D-É-MYR.Dijon]

Le joli couvain de mes Camponotus ligniperda.

Mes élevages en Juin.

Image de gauche : Mes Lasius emarginatus se régalent du blanc de poulet.
Image de droite : Et c'est bien pire du côté de mes Lasius niger.

Lasius emerginatus dans le blanc de poulet.

Même chose chez mes Lasius niger.

Image de gauche : Pendant que certaines ouvrières bâffrent, les autres s'essuient la bouche, euh... les antennes. NA désignant sur l'image le nettoyage antennaire d'ouvrières repues.
Image de droite : On en refile un peu aux frangines, solidarité oblige.

Mes C. vagus l'adorent aussi
ce blanc de poulet !

Petite tropha à l'entrée du nid.

Image de gauche : Interpellation d'un gendarme par une ouvrière en patrouille.
Image de droite : Pendant que le gendarme montre ses "papiers", une gyne Temnothorax nylanderi fait le tour du nourrisseur d'à côté.

Interpellation d'un gendarme.

Gyne Temnothorax nylanderi.

Image de gauche : Chez mes Camponotus ligniperda on procède aussi à des interpellations de gendarmes : c'est le monde à l'envers chez les fourmis.
Image de droite : Deux ouvrières bicolores s'adonnent au creusement de galeries, preuve que le nid s'agrandit.

Contrôle de papiers.

Ouvrières aux déblais.

Dernière image : Elles sont costaudes mes p'tites rouquines, hein ?

Lasius emarginatus au transport
volumineux sur la passerelle.

Au prochain chapitre : Les minuscules chinoises d'Alwishidu...