Photo n° 1 ► Ses dimensions approximatives : L 56 cm x l 44 cm x Ht 39 cm ; un verre de fond et deux verres de façades de 4 mm d'épaisseur ; deux côtés en plexiglas de 5 mm d'épaisseur.
Toutes ces vitres sont collées entre elles avec du joint silicone qui est cependant incompatible en contact avec le plexiglas, ce qui explique que j'ai renforcé les coins extérieurs avec de la cornière d'angle en plastique noir de 20 x 20 mm de recouvrement collée à son tour.
Photo n° 2 ► De la cornière d'angle en bois de 30 x 30 mm de recouvrement, peinte en marron, ferme les quatre bords supérieurs de l'antarium en guise de barrière anti-évasion ointe d'huile d'olive aromatisée au basilic par dessous.
Photo n° 3 ► Le nid en béton cellulaire fait L 49 cm x l 10 cm x Ht 25 cm et a été préalablement creusé de chambres de différentes hauteurs, entre 10 et 15 mm pour les nurseries, puis entre 20 et 30 mm pour les stocks de graines. Les courtes galeries et connexions entre ces chambres font 10 mm de hauteur. Toutes ces chambres et galeries sont fermées en façade par une vitre d'observation qui les recouvre tout autour d'au moins 15 mm sur le béton cellulaire, laquelle vitre est collée au joint silicone noir (le translucide irait très bien aussi). Par contre les chambres traversent le nid de part en part puis aboutissent à de la terre battue adjacente où les fourmis pourront les prolonger si elles souhaitent les agrandir en la creusant.
Photos n° 4 et 5 ► Ce nid repose sur un socle en béton cellulaire de L 53 cm x l 25 cm x 5 cm d'épaisseur posé à plat sur la vitre de fond du biorama, lequel socle est creusé par dessous d'une canalisation éparse qui favorisera la répartition de l'eau d'humidification. Les canaux, creusés à 10 mm de profondeur par 15 mm de largeur, se rejoignent tous à la base du puits d'humidification.
Photos n° 6, 7 et 8 ► La partie creusable en terre légèrement tassée remplissant l'espace entre le nid en béton cellulaire et la vitre arrière, fait 10 cm de largeur et arrive à la même hauteur que ledit nid. C'est au travers de cette terre que surgit verticalement le puits d'humidification confectionné dans un tronçon de manche à balais métallique creux qu'on peut obturer avec un bouchon de liège* en surface.
* Pour mon cas il s'agit d'un bouchon de bouteille de Porto.
Par contre, dans le pourtour de l'extrémité inférieure du tronçon de manche à balais, il est indispensable de percer en quinconce et sur trois ou quatre rangs superposés des trous afin que l'eau puisse s'écouler correctement dans les canaux du socle (trous visibles sur la photo n° 3).
Photo n° 9 ► La bande de terre légèrement tassée remplissant l'espace entre le nid en béton cellulaire et la vitre de devant fait 20 cm de largeur par 10 cm d'épaisseur en rasant les chambres les plus inférieures. Elle constituera l'aire de fourragement des ouvrières qui se mettront peut-être à y forer des galeries aussi, mais on peut mettre aussi des bouchons de nourriture sur le toit du nid si l'on veut.
Photo n° 10 ► Vue latérale de l'antarium.
J'avais déjà montré cette réalisation dans un précédent sujet, mais peut-être pas de manière aussi détaillée afin qu'elle serve d'exemple à celles et ceux qui souhaitent loger leurs fourmis moissonneuses à bonne enseigne. Pour le moment cet antarium est en attente d'y accueillir ses locataires actuellement au stade de toute jeune fondation dans leurs tubes (nid d'un côté et stock de graines de l'autre) installés dans une boite faisant office d'ADC. Et pour ce qui est de leur ouvrir un Blog, je verrai cela en fonction de leur évolution parce qu'avec cette espèce il est préférable de ne pas se jeter à l'eau trop vite. De plus je ne sais pas si ce que je viens de vous montrer leur plaira car ça c'est une autre histoire.
