Je ne sais point mais peut-être est-ce une rhétorique ?Les éleveurs de phasmes se posent ils la question ?

Je ne sais point mais peut-être est-ce une rhétorique ?Les éleveurs de phasmes se posent ils la question ?
Oui, les éleveurs de phasmes se la posent, et ils se la posent depuis plus de 10 ans (j'ai commencé l'élevage des phasmes il y a près de 20 ans et certains s'interrogeaient déjà).buldo a écrit :Les éleveurs de phasmes se posent-ils la question ?
Jarode a écrit : Continuons maintenant sur le danger potentiel que représente les espèces exotiques et insistons bien sur potentiel. [...] hormis dans des niches que sont les serres tropicales où les habitations chauffées en hiver (Monomorium pharaonis). Le risque zéro n'existe jamais
On quitte le domaine de la faible probabilité. Une fourmi qui s’évade, ça n’a rien d’exceptionnel, quel que soit le nombre de systèmes anti-évasions en place. Et la probabilité d’une interaction avec une Lasius niger qui explorait justement votre appart’, ce n’est pas du domaine de la probabilité infinitésimale.Le transport d'éléments possiblement pathogène:
Dans "myrmécophile", y a la racine grecque "philos". Maintenir cette épée de Damoclès au dessus-de la tête de nos fourmis indigène, c’est de l’amour ?Vous souhaitez néanmoins élever des fourmis non endémique ?
Tous cela n'a de sens que si l'espèce exotique répond aux critères de l'invasif.En gros, si une colonie s'échappe ou essaime, si un tube contenant une gyne se perd pendant la vente, si le vendeur que l'on encourage financièrement n'est pas aussi scrupuleux que nous... Une gyne peut se retrouver dans la nature, user des formidables talents de cette espèce (ces même talents qui les rendent si fascinantes) pour survivre, et commencer seule à entreprendre ses rêves de conquête. En détruisant directement ou par concurrence déloyale les espèces locales.
Tous cela n'a de sens que si l'espèce exotique répond aux critères de l'invasif.Petits rappels, même si la plupart d'entre vous le savent déjà : la concurrence entre les espèces est toujours présente dans la nature. Seule la concurrence avec une espèce exogène invasive (qui n'est donc soumise à aucun biocontrôle spécifique) conduit à la disparition (totale et irréversible) du rival. "Seconde perte mondiale de biodiversité", y a un sens derrière ces mots.
Oui pour les invasives, non pour les exotiquesPetits rappels, même si la plupart d'entre vous le savent déjà : la concurrence entre les espèces est toujours présente dans la nature. Seule la concurrence avec une espèce exogène invasive (qui n'est donc soumise à aucun biocontrôle spécifique) conduit à la disparition (totale et irréversible) du rival. "Seconde perte mondiale de biodiversité", y a un sens derrière ces mots.
Qu'est-ce qu'un grand nombre de fois ? Tout est relatif dans en probaNous arrivons aux Maths, puisque chacun des éleveurs d'exotiques prend un risque minime, qu'il considère comme nul à son échelle. De par la loi de Murphy, ou tout simplement de par la définition même d'une faible probabilité répétée un grand nombre de fois (et qui me contredira si j’avance que le nombre d’éleveurs de fourmis augmente de jours en jours ?), il arrive forcément un moment où... la tartine tombe sur la face "confiture". Et là on ne revient plus en arrière.
Ah enfin je suis d'accord ^^. Je rajouterais même que le plus gros problème n'est pas les spécimens vivants (car la probabilité qu'elles s'échappent reste faible), mais les spécimens morts qui sont jetés à la poubelle ...On quitte le domaine de la faible probabilité. Une fourmi qui s’évade, ça n’a rien d’exceptionnel, quel que soit le nombre de systèmes anti-évasions en place. Et la probabilité d’une interaction avec une Lasius niger qui explorait justement votre appart’, ce n’est pas du domaine de la probabilité infinitésimale.
Penses-tu que les labos qui travaillent avec des espèces exotiques sont de niveau 3 ou 4 ?Je serais vraiment surpris que l’intégralité des éleveurs d’exotiques ne travaillent en quarantaine, avec une combinaison intégrale, un triple sas, une salle de fumigation, de l’alcool absolu et un autoclave, sous une constellation de papiers tue-mouche, pièges lumineux, le tout dans un gradient de lumière et sous une pression négative. Non non, je ne fais pas dans la parano : ce sont les précautions qui s’imposent quand on veut considérer une probabilité d’évasion comme négligeable (et encore !). NB : les jeux de lumières et les pièges sont spécifiques aux lépidoptères sur lesquels je travaille actuellement, je doute de leur efficacité pour des fourmis.
etii a écrit :[…] L'homme est une punaise à l'échelle de l'histoire de notre planète. Les choses se font et se défont sur quelques milliers d'années, nous n'avons pas ce recule là !![]()
Vice-versa, tu es sûr ?DMX a écrit :Toutes les espèces exotiques ne sont pas invasives et vice-versa
Il me semble que l'intégralité (disons la quasi-intégralité, pour ne pas exclure une quelconque exception) des fourmis sont capables d'auto-fécondation. Une unique reine donne naissance à une gyne et à un mâle, les deux se croisent, et donnent naissance à une nouvelle colonie, elle-même apte à se reproduire. De plus, le caractère unicolonial semble être provoqué par l'affaiblissement de diversité génétique résultant (consanguinité). En effet, L. humile par exemple ne forme pas de super-colonies dans son Argentine natale.On sait plus ou moins celles qui ont le caractère unicoloniale et celles capables d'auto-fécondation ...
Oui, bien vu, le danger est encore plus important. Reste plus qu'à convaincre tout le monde d'autoclaver tous ses déchets avec la cocotte-minute de sa maman – femme – voisine.Ah enfin je suis d'accord ^^. Je rajouterais même que le plus gros problème n'est pas les spécimens vivants (car la probabilité qu'elles s'échappent reste faible), mais les spécimens morts qui sont jetés à la poubelle …
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