**Fin** [Blog] Camponotus consobrinus

Vous pouvez suivre ici la vie et l'histoire de certaines colonies de fourmis exotiques des bloggeurs.
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Bonsoir à toutes et tous ! *salut*

Fin septembre, je sortais ma colonie de Camponotus consobrinus de son cercueil de glace après une longue diapause de 4 mois à température ambiante suivi d'un séjour de deux semaines à quatorze degrés dans mon réfrigérateur afin de provoquer son « reboot »... Entrée dans l'âge adulte. C'est la réflexion que je me suis faite en observant ma fourmilière se déployer en déplaçant sans tarder le gigantesque couvain dans le nid n°2 [400x300x20], le disposant à même le sol en plexiglas chauffé à vingt-sept degrés.

A cette même période l'année passée, juste après leur précédente diapause, rappelez-vous.

Septembre 2011
Seul le plus petit des deux nids était alors habité et le couvain comprenait environ quatre-vingt larves.



Et aujourd'hui en Septembre 2012,
Les deux nids sont désormais colonisés et la ponte précédent la diapause a été multipliée par dix voire quinze ; un bon millier d’œufs je présume.



Pour le myrmécophile que je suis, l'année qui s'annonce sera passionnante. Outre l'effectif de la colonie qui devrait exploser, j'attends non sans impatience l'arrivée de sexués. Cela semblerait assez logique en regard de l'âge de ma colonie, deux ans et demi à l'heure à laquelle je vous écris ces quelques lignes. Mais 2012 sera aussi celle du décès des premiers générations d'ouvrières ; c'est un fait. Cela ne m’inquiète guère car la gyne s'est déjà remise à pondre de grosses grappes ! Si sa Sainteté ne revoit pas les prétentions de son royaume, tout cela risque de devenir fort effrayant. Chouette ! ^^

Dans le prochain billet, je vous parlerai de leur appétit gargantuesque o_O . Selon mes premières observations, le record de consommation de Blatta lateralis (cinq cent par mois) sera assurément battu. A noter que j'ai déjà été contraint d'installer l'AdE (aire d'élevage) afin de « calmer leurs ardeurs » nutritives.

Mais en attendant... une petite vidéo pour vous montrer mes adorables mikados prenant soin de leur couvain. ;-)
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Bien le bonsoir ! *salut*

Ce soir, un billet express sur ma fourmilière de Camponotus consobrinus. Dans les deux derniers billets, vous avez assisté en premier lieu au réveil de la colonie suite à son séjour de deux semaines au frigidaire ; "reboot" qui avait été précédé de trois mois et demi d'une absence totale de chauffage des deux nids. Puis, le seize octobre, je vous ai montré le couvain monstrueux (près d'un millier d’œufs) dont disposait ma colonie au sortir de sa diapause "glaciaire".

Dans le précédent billet, je vous soufflai que j'avais été obligé d'installer en urgence au sein de l'aire de chasse (AdC) mon aire d'élevage (AdE) de Blatta lateralis ; blattes qui, pour le moment, sont systématiquement chassées et tuées par des hordes de fourmis affamées. Aucune blatte ne peut survivre aux assauts répétés des ouvrières et major qui semblent prendre acte que leur effectif, dans les prochain mois, explosera. Je pense que la colonie devrait tripler sa population cette année pour atteindre les quatre mille cinq cent individus. A ce jour, la consommation de proies vivantes frise des records puisque il me faut désormais quelques deux cents blattes adultes chaque semaine pour les nourrir. L'évolution des doses de liquides sucrés et autres joliesses buccales proposées suivent la même évolution quantitative. Pressentant une crise du logement, je vais leur proposer d'ici une dizaine de jours un nid supplémentaire de la taille du plus grand soit 40cm (L) x 30cm (l) x 2cm (H) habitable.

Dans la vidéo ci-après, suite à la dépose de quelques blattes littéralement projetées dans l'aire de chasse alors que le stock de nourriture sur pattes de la semaine passée est épuisé... Mes protégées déferlent. 8-O

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Bonsoir à toutes et tous ! *salut*

Nouvelle saison, nouvelle génération qui point. Vous qui suivez le blog de mes Camponotus consobrinus depuis pratiquement un an et demi le savez bien, il me fallait agrandir leur surface habitable ; non pas que mes protégées auraient manqué cruellement de place d'ici quelques mois mais je reste persuadé, et ce malgré ce qui est couramment susurré, qu'un nid un peu juste a une influence sur la quantité d’œufs que la gyne "décidera" de pondre. Mes diverses observations concernant cette espèce en particulier m'amènent aussi à penser que plusieurs modules aux conditions climatiques variées voire diamétralement opposées, outre d'octroyer la possibilité à la colonie d'échapper à des conditions de maintient inadéquates, est un facteur clef pour un bon développement démographique. Pour le couvain il s'entend mais aussi pour la gyne qui, si elle ne peut selon ses besoins "s'échapper", risque de succomber, s'épuiser à plus ou moins brève échéance alors même que l'éleveur pense avoir respecté le cahier des charges...



C'est en substance ce que j'ai pu observer cette année lorsqu'une partie de la colonie changeait parfois de place avec son couvain alors que les conditions d'élevage étaient absolument identiques. Ce pourquoi un second nid [40x30x2cm habitable] maintenu à température ambiante est venu en remplacement du petit modèle qui était jusqu'alors à leur disposition. De même, j'ai ajouté une seconde aire de chasse contenant uniquement des abreuvoirs et autres liquides sucrés. Deux utilités à cela, en premier lieu éviter que toute les fourrageuses se retrouvent à chasser leurs deux cents blattes hebdomadaire les pattes couvertes de miellat ^^ mais aussi afin d'étudier plus précisément de quelle manière les ouvrières se partagent les tâches. Je vous explique... Comme vous le savez, en fonction de l'état d'avancement du couvain, les besoins nutritifs ne sont pas les mêmes. Cela signifie notamment qu'il me sera plus aisé par exemple de déterminer le moment précis de leur future préparation à la diapause tropicale ; avril ou mai en substance. Mais aussi de relever toutes anomalies de développement de la fourmilière. Pour faire simple, si en cours d'année les ouvrières préfèrent l'aire de chasse "sucrée" et désertaient par le fait celle protéinée, cela signifiera que le cycle de ponte de la gyne a été dérangé ce qui est, je vous le dis, fortement préjudiciable !

Filmée il y a quelque minutes, la vidéo présentée dans ce billet sera pour vous l'occasion de découvrir de quelle manière la colonie s'est organisée, une partie dans le nid chaud et l'autre dans celui "froid". Vous ne manquerez pas de remarquer que le nombre d'ouvrières dans les deux aires de chasse est équilibré ce qui s'avère être de très bon augure. Mais plus étonnant encore, contre toute attente une partie du couvain a été déplacée en zone "froide"... Fou non ? ;-)

Pour conclure, après un an et demi d'élevage, je pressens que mes mikados nous réserveront encore bien des surprises et que leur espace de vie semble pour la première fois apte à répondre à toutes leurs attentes. Ne reste plus qu'à observer tout ce beau monde vaquer à ses occupations... vivre tout simplement.
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Bonsoir à toutes et tous ! *salut*

Il y a sept semaines, je vous postais un billet mettant l'accent sur un extraordinaire couvain comportant un bon millier (voire plus) d’œufs, larves et cocons. Comme vous pouvez l'imaginer, une grande partie de cette toute nouvelle génération d'ouvrières Camponotus consobrinus a déjà vu le jour ! Alors combien sont-elles dorénavant à arpenter mon plexiglas si étincelant ? Je n'en ai plus la moindre idée.



Quotidiennement, il me faut leur donner non plus cinquante Blatta lateralis mais quasiment le double... Mon élevage nourricier qui comporte quelques trois mille énergumènes ne peut supporter cette cadence effrénée. Je ne vous cache pas que cela commence à devenir problématique en ce sens qu'à elles toutes seules, mes fourmis australiennes sont à même de réduire au silence l'ensemble de mes blattes en un seul mois. Un carnage qui se passe de commentaires... Ce pourquoi, j'ai pris la décision de réduire leur consommation au risque de ralentir leur évolution démographique car il est bon de rappeler que mes quatre autres colonies populeuses (sur onze) réclament aussi leur pain quotidien.

Mais comme l'année passée, la gyne devrait ralentir la ponte courant avril -ouf- ; période à laquelle la colonie devrait logiquement commencer sa diapause tropicale. D'ici là et si je ne trouve pas un aliment de substitution viable, je risque d'être contraint d'acheter quelques... six mille rampantes supplémentaires qui représentent un budget de deux cents euros soit soixante-dix euros mensuellement ! Aussie girls va ! ^^

Pourquoi sont-elles aussi affamées ? Pourquoi la gyne pond, pond-elle à s'en faire exploser le gastre ?
La réponse est toute simple. Ma colonie devient adulte. :])

A l'aube de ses trois ans, je conçois que ma fourmilière est dans la pleine force de l'âge, que l'idée d'une arrivée de sexués est probable mais il y a forcément un bug quelque part ^^. Tout du moins je l'espère... sinon l'année prochaine risque -à mon plus grand plaisir- de devenir totalement ingérable. A l'heure à laquelle je vous écris ces quelques lignes, mes deux grands nids en verre sont pleins, mon aire de chasse secondaire aussi. Heureusement, j'ai encore la possibilité de leur adjoindre un troisième réceptacle humide à souhait qui permettra à ma colonie de Mikados de s’étendre jusqu'à plus soif ^^. Mais nous n'en sommes heureusement pas encore là ! A ce propos, il paraitrait que dans la nature les colonies de consobrinus atteindraient les quelques quarante mille corvéables. Au secours...

Quoi qu'il en soit, je me suis amusé ce soir à vous filmer l'aire de chasse principale, celle dépourvue de liquides sucrés, juste après leur avoir jeté la fameuse ration quotidienne tant attendue. Toutes ces petites qui tapent du gastre pour ameuter leurs sœurs d'armes est un spectacle dont je ne me lasse pas. Comment pourrait-il en être autrement chers amis ?

Voici donc cinq longues minutes destinées à un public averti. ;-)

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Bonjour à toutes et tous *salut* !

Maintenant que vous savez de quelle manière je procède pour nettoyer l'ensemble de mes fourmilières chaque mois, vous conviendrez que s'attaquer au lessivage de ma colonie de Camponotus consobrinus n'est pas une sinécure. Pas moins de huit heures me sont nécessaires pour nettoyer "à neuf" leurs deux alcôves...



Il faut dire que leur évolution démographique depuis janvier est bien plus importante que je l'avais escomptée alors. Quand bien même j'ai, comme je vous l'avais écrit dans le précédent billet, diminué leur apport mensuel en protéines -de quelques trois mille Blatta lateralis je suis passé à mille cinq-cent-. Force est de constater que cela n'a eu aucun effet !

Figurez-vous que la gyne pond de plus en plus :think: ; chaque jour des kyrielles de minuscules œufs s'amoncèlent. Quoi qu'il en soit, le timing semble parfait en cette mi-mars car la très grande majorité des derniers cocons ont éclos fin février. Comme l'année passée, la colonie devrait donc entrer en "diapause tropicale" fin avril (?) si tant est que la reine reste "réglée" comme du papier à musique. De toute manière, pour ne pas contrarier plus que de raison leur évolution en hypothéquant l'éventuelle arrivée des premiers sexués d'ici deux mois, votre serviteur ne peut "humainement" les astreindre à un régime draconien ^^...

Le couvain que vous verrez dans la vidéo ci-après aura donc éclos d'ici un mois et demi. En regard de la place disponible dont mes corvéables disposent, cette prochaine génération pourra encore être accueillie dans ces deux nids. Mais il est certain que je vais être obligé de leur en adjoindre un (ou deux) supplémentaire dès septembre. Mais nous n'en sommes pas encore là.

*amen*

D'un point de vue plus personnel, je suis extrêmement satisfait de la tournure que prend cet élevage depuis dix-neuf mois que je les accueille et j'aimerai vraiment voir un jour quelques choupettes ailées s'envoler dans mon aire de chasse... En attendant, les voir piétiner leur plexiglas étincelant me ravit tout autant il me faut bien l'admettre. Alors si vous le voulez bien chers amis, laissons le temps au temps !

C'est vrai qu'elles sont nombreuses ! Même pas peur. ;)
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Bonjour à toutes et tous *salut* !

De toutes celles que nous élevons, chacun d'entre nous dispose d'une fourmilière dite "étalon". Vous savez cette colonie que l'on voit grandir, dont on connait les moindres attentes. C'est en substance la réflexion que je me fais régulièrement avec mes Camponotus consobrinus. Ceux et celles qui suivent ce blog depuis des années ont aussi appris à les connaitre. Même s'il s'avère que leurs divers cycles sont réglés comme du papier à musique, nous pouvons parfois tenter quelques petites expériences.

Comme vous le savez, chaque mois de mai sonne le glas du développement effréné pour laisser la place peu à peu à la diapause tropicale. À cette même période de l'année, je m'emploie systématiquement à ralentir leur rythme en arrêtant le chauffage dans le premier nid et je réduis leur consommation de blattes quotidienne qui est, je vous le rappelle, de cinquante sacrifiées. Étonnamment et pour la première fois, la colonie ne semble pas "vouloir" commencer son repos. En cela que la gyne pond toujours et que les montagnes d'œufs se développent normalement. A ce propos et comme vous pourrez l'observer dans la vidéo glissée en bas de ce billet, le nombre de fourmis en devenir est tout bonnement dantesque ; des pelletés de larves pourrait-on dire s'amoncèlent dans les quatre coins des nids qui sont à leur disposition. Pourtant aucun d'entre eux ne semble être mieux choyé qu'un autre, le signe évident que les premiers ailés ne seront pas encore de la partie ; en octobre ou novembre prochain éventuellement.

Cette "anomalie" me laisse à penser que cela pourrait être finalement une bonne chose. Vous serez d'accord avec moi en lisant ceci : l'objectif d'une colonie est de se développer et ce développement passe par la fabrication de sexués pour que celle-ci dissémine l'espèce au gré du vent. Mais..., et cela n'a rien à voir avec l'absence de cette caste dans ma colonie, je pense que l'apparition d'ailés serait, concevons-le un instant, le potentiel signe annonciateur que la fourmilière détecterait une quelconque anomalie en son sein.

Je m'explique.

Prenons le cas le plus facilement identifiable. Imaginons que la gyne, "bien qu'absolument essentielle", ne le soit pas autant que cela... Des exemples nous ont montré (cf blog de Funkyben) qu'une colonie est tout à fait apte à générer des sexués lorsque la reine est morte et qu'aucun signe perçu alors n'indique que les fourmis sont désordonnées dans leurs diverses tâches quotidiennes. Comme si ce décès qui nous apparait en tant qu'éleveur "ô combien dramatique" n'était finalement qu'une anicroche lorsque la fourmilière atteint une taille et un âge respectables. Poussons un peu plus loin la réflexion si vous le voulez bien. L'apparition d'ailées n'indiquerait-elle tout simplement pas que les ouvrières pressentent un réel affaiblissement de leur mère à toutes ? Si nous actons que nos conditions d'élevage sont correctes et régulières -température, hydrométrie-, que nous avons veillé à apporter tout le confort possible à nos protégées -nettoyage régulier de leur nid et AdC par exemple-, que les sources de nourritures sont constantes -variées et suffisantes-, d'un point de vue strictement personnel, l'idée de l'apparition en captivité de sexués serait le signe avant-coureur, non de la réussite d'un élevage mais d'une éventuelle carence sonnant la fin plus ou moins proche de la colonie : "Vite, vite, nourrissons, gavons quelques larves car Mère-Grand ou notre éleveur va nous lâcher... On ne sait jamais, vous comprenez !".

Évidemment, tout ceci n'est que conjecture mais je souhaitais vous exposer cette amorce de réflexion et pourquoi pas, que vous soyez un éleveur débutant ou chevronné, lancer ensemble une discussion à ce propos.

Plus prosaïquement, l’effectif de mes choupettes australiennes a encore bondi à tel point qu'elles s'entassent désormais sur le sol en plexiglas de mes deux aires de chasse. Il y a quelques mois je vous parlais de la nécessité d'adjoindre un troisième nid pour les accueillir. Dès la fin de la diapause "glaciaire" de septembre, ce sera chose faite. Il me faudra comme à l'accoutumée nettoyer de fond en comble leur habitat... L'idée même de toutes les attraper, de leur laver à chacune les petites papattes et de nettoyer leur ocelles embuées m'emplis de joie. ^^

Mais que voulez-vous que je vous dise, j'adore ça ! ;-)

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Bonsoir à toutes et tous, *salut*

Comme chaque année, après quatre semaines sans être chauffée, la fin du mois de juin est synonyme de la mise au repos réel de ma colonie de Camponotus consobrinus. En cela que je les déplace vers une zone de mon habitation dans laquelle mes corvéables ne seront pas gênées par mes incessants va-et-vient ce qui permettra à la fourmilière d'être maintenue dans le noir le plus complet à une température constante de vingt-et-un degrés.

Mais... je ne me contente pas uniquement de les isoler. Il me faut réduire leur espace vital, les regrouper dans un seul et même nid, un nid qui sera la première semaine de septembre confiné dans mon réfrigérateur à douze degrés précis afin de "rebooter" la colonie. Par rapport à l'année passée, l'effectif ayant très fortement évolué, il s'avère que la tâche fut bien plus ardue qu'escomptée. Comme vous pourrez fort bien le constater dans les différentes vidéos présentées ci-après, le nombre de fourmis ou le couvain de pré-diapause est devenu inquantifiable. A ce propos, si l'un d'entre vous pouvait se dévouer l'année prochaine. ;)

Avant d'en arriver à ce résultat, trois très longues après-midi m'ont été nécessaires... Me restera quelques heures en fin de semaine pour terminer mes offices et remplacer cette AdC de travail par une plus petite dans laquelle un abreuvoir de grande capacité sera déposé.



Ce qui suivent mon blog depuis ses débuts savent pertinemment que je m'emploie à "nettoyer à neuf" mensuellement l'espace vital de ma fourmilière qui se compose aujourd'hui de deux nids, d'une aire de chasse principale à laquelle a été adjointe une secondaire en ce début d'année. Ce serait vous mentir que de vous affirmer qu'il m'est encore possible d'assainir leur espace de vie aussi régulièrement que par le passé. Les délais se sont naturellement allongés ; deux mois pour les nids et un pour les Adc. La raison principale, mes douze élevages pour lesquels j'apporte les mêmes soins voient tous leur effectif croitre dangereusement ^^.

En visionnant l'ensemble de mes billets sur mes petites australiennes, je me suis rendu compte que la gyne n'avait pas eu véritablement l'honneur de vous présenter ses plus beaux atours. Gageons que cette première vidéo la rendra immortelle ! Mais c'est aussi l'amorce rêvée d'une ébauche d'explications concernant la méthodologie employée. Après avoir vidé "à la main" et à la pince à épiler le nid qui accueille la gyne, je la préserve systématiquement en l'éloignant de la zone de travail afin d'éviter tout geste malencontreux de ma part qui pourrait la blesser. Aussi, je lui adjoins toujours quelques ouvrières afin que le contact avec ses filles ne soit pas rompu. Une fois le premier nid entièrement vidé de ses occupantes, elle sera la première à y prendre "pattes".
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Logiquement, la mère d'entre toutes devrait attirer rapidement l'ensemble de ses ouailles mais non, seul un bon tiers répond immédiatement à l'appel en faisant d'incessants allers-retours. Ce sont les forces vives de la colonie car vous savez pertinemment qu'au sein d'une fourmilière la majorité silencieuse des ouvrières ne fait strictement rien ^^. Celle-ci s'économise.
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Pour une colonie de cette ampleur et parce que gérer le timing est crucial, il me faut aider cet emménagement. N'oublions pas que tout autour de mois plusieurs tupperwares emplis de corvéables enclines à me jeter de l'acide formique et à me mordre trônent. Chacun à leur tour, je les dispose donc sur l'une des entrées du nid et m'emploie à pousser à la pince philatélique un maximum d'ouvrières dans le trou béant. J'insiste sur le fait que le temps joue contre moi. En effet, le couvain ne peut survivre plus que quelque heures sans être correctement humidifié. Ce pourquoi, je le vaporise toutes les deux heures avec de l'eau déminéralisée. Même si la tache est ardue, elle me procure toujours plaisir et satisfaction. Et puis, nous nous connaissons si bien chers amours. :)

Mais dans un vieux couple parfois les choses ne se passent pas comme il se devrait. Un élément perturbateur apparait subrepticement et tout est à refaire ! Figurez-vous que j'avais omis de plaquer la première de mes deux plaques de plexiglas blanches contre le rebord. Heureusement que toutes n'avaient pas encore été intégrées au nid !



Irrémédiablement, les fourmis prises au piège s'y agglutinèrent puis s'entassèrent ; un Heysel myrmécophile s’annonçait. Ni une ni deux, je retournai le nid ! Tête en bas, les ouvrières purent s'échapper de cette étreinte mortelle et les choses rentrèrent dans l'ordre mais je devais tout recommencer ^o^. Cela m'apprendra à être plus vigilant. La routine est mauvaise conseillère les amis...

Quand on aime on ne compte pas... son temps. Voici bien un adage qui se vérifie depuis que j'élève des fourmis. Alors même que je venais de passer à genoux une dizaine d'heures cumulées et que mes doigts brûlés par l'acide formique me démangeaient ; le signe avant-coureur mais si coutumier d'un lendemain assez douloureux, le corvéable remis donc son labeur à plus tard. Biafine, l'énamouré t'aime tant !

Vous avez l'âme sensible ? Alors ne cliquez pas.
Mercredi, je décidais d'utiliser une autre méthodologie. Celle de déposer l'AdC et le nid à éventrer sur ma moquette blanche. C'est une astuce complémentaire que j'utilise lorsque je dois agir dans l'urgence. En effet, mes adorées n'aiment pas trop s'aventurer sur cette texture inconnue pour elles. De toute manière, j'ai appris avec le temps à gérer leurs échappées quand bien même elles sont plusieurs dizaines à jouer les filles de l'air. Certes, celles que nous n'avez pues attraper se baladent mais si vous ne les dérangez pas dans leurs explorations, elles reviennent assez rapidement sur leurs pas ;). Enfin bon, il ne faut pas non plus se laisser dépasser par les évènements et être prompt à les attraper du bout des doigts -aie tout de même ^^ !

Dans cette dernière vidéo, vous constaterez que je ne lésine pas au contact direct. Lorsque il vous faut aller vite, mettre la main directement dans la fourmilière est aussi efficace que brulant :). Le couvain est quant à lui enlevé à la pince ; fastidieux mais obligatoire. Je sais, je sais... Mais comme stipulé à maintes reprises, cela reste pour moi un véritable plaisir dont je ne me lasse pas. Je vous ai d'ailleurs ajouté quelques minutes lorsque je me plais à les observer la nuit tombée, fourbu mais heureux.

Je devais être une fourmi dans une autre vie, pas possible autrement. :mrgreen:
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*good* Edit du 28/06/2013

Les voici désormais toute blotties dans un seul et même nid avec seulement un abreuvoir d'eau sucrée, au calme et à une température de 21 degrés, elles resteront dans le noir durant deux mois avant de rejoindre du premier au quinze septembre le réfrigérateur entrouvert qui sera maintenu à douze degrés à cette occasion.




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Bonjour à toutes et tous ! *salut*

Tierce fois, c'est droit.

L'heure a sonné ! Conformément à la mise à jour du billet précédent effectuée le 28 juin, voici donc ma colonie de Camponotus consobrinus installée depuis quelques minutes dans le réfrigérateur qui sera maintenue à une température constante de onze degrés (un de moins cette année) pendant une petite quinzaine de jours afin de provoquer leur "reboot". Vous n'aurez pas manqué de remarquer que le nid rentre "pile-poil" dedans ; rien n'est jamais l'objet du hasard chers amis myrmécophiles ^^.



Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas encore ce blog par coeur ;), notamment les billets relatant les phases de diapause antérieures, je les invite ardemment à re-lire les billets parus respectivement en septembre 2011 et 2012.


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Bonjour à toutes et tous ! *salut*

Chaque éleveur dispose d'une fourmilière dite "étalon". En ce qui me concerne, c'est bien celle de mes Camponotus consobrinus dont vous suivez l'évolution par le biais de ce blog depuis maintenant deux années. Alors lorsque sonne l'heure de la diapause tropicale et que l'on décide par le fait et cela durant plusieurs mois de ne plus les nourrir ou alors parcimonieusement, je ne vous cache pas que l'on est toujours quelque peu inquiet. :eh:

Pour rappel, mes corvéables ont été "stockées" à une température constante de vingt-et-un degrés de la mi-mai à fin aout. Ensuite, je les ai "rebootées" à onze degrés au réfrigérateur pendant une quinzaine de jours. Lorsque vînt le temps de les sortir de leur prison de glace il y a tout juste une semaine, mon premier regard chercha la gyne. Mais cela s'est avéré mission impossible tant les ouvrières s'étaient agglutinées les unes contre -sur- les autres. Alors, je n'avais plus qu'à attendre que l'organisme se réveille. Il a fallu trois bonnes journées pour cela. De mon côté, j'étais fin prêt à les faire déménager afin de nettoyer leur nid. Rendez-vous compte de mon supplice, quatre mois sans les regarder, abandonnées qu'elles étaient dans une pièce sombre et tranquille de mon domicile.



Dans les premières heures qui ont suivi leur libération, pas une d'entre elles ne daigna bouger une antenne... La reine demeurait toujours invisible. Puis, à mesure qu'elles se réchauffaient, la toile se détendit et, bientôt, les premières adorées s'enhardirent. Mais toujours aucune trace de la mère d'entre toutes. Pour ma défense, il faut avouer que la forte humidité sciemment maintenue dans l'habitacle ne facilitait pas les recherches ^^. Soit... Patience et longueur de temps chers amis ;).

Il y a quatre jours, j'ai donc entrepris de déplacer le conglomérat de corvéables à la pince philatélique (je sais ^^) ainsi que l'immense couvain qui n'a d'ailleurs pas été consommé dans une boite munie de l'indispensable anti-évasion. Et la gyne se dévoila enfin à mes yeux, toujours aussi énergique et apte à me grignoter le doigt. C'est la seule fourmi que je fais monter sur ma main car courir le risque de la blesser avec une pincette est à mes yeux totalement inconcevable !

Quelques heures plus tard, ma colonie envahissait son habitacle...
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La suite au prochain billet... ;)

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Bonjour à toutes et tous, *salut*

Si il y avait bien une colonie pour laquelle il me tardait de procéder à un déménagement en bon et due forme, c'était bien celle-ci ! Taquin, j'aurais pu attendre patiemment de fêter les quatre années de la gyne en mai 2014 mais pourquoi donc atermoyer chers amis ? Pour tout vous avouer, c'est bien leur éleveur qui a décidé que le temps était enfin venu de leur faire découvrir le tout nouveau module habitable V2.2014 ^^.

A cela deux raisons principalement, la première, égocentrique au possible, m'offrir un autre paysage... Vous avez pu noter que j'avais déjà mis à disposition une offre architecturale "pléthorique" ; réseaux tubulaires divers et variés, une puis deux aires de chasse reliées, des nids multiples et la plus étonnante de mes expériences les concernant, un élevage de blattes intégré à leur espace de vie (!) ; viable qui plus est. La seconde raison, au combien factuelle il me faut bien l'admettre, est que les deux nids en verre n'ont plus une capacité d'accueil suffisante pour contenir ces multitudes de Camponotus consobrinus originaires d'Australie. Pour rappel, elles disposaient encore il y a quelques jours d'une surface habitable globale de 60x30x2cm sans galerie ; autant dire une capacité d'accueil qui frisait l'anecdotique. Lorsque vous avez autant de fourmis dans l'aire de chasse qu'au sein des nids, il faut réagir et vite. :-)




Au fil des ans, la grande famille a donc pris ses petites habitudes... Elles sont par le fait habituées à une forte hydrométrie, une température intradinale de vingt-huit degrés la journée et vingt-et-un la nuit, une aire de chasse à vingt-quatre constant. Sans compter ce nettoyage mensuel qui leur permet de toujours avoir les patounettes propres. Enfin bref, je les dorlote ^^... comme toutes les autres au demeurant ; ni plus ni moins. A celles et ceux qui souhaitent se rafraîchir la mémoire, je les invite ardemment à relire avec la plus grande attention les vingt-neuf billets un brin "touffus" qui précèdent celui-ci. :mrgreen:



Dans cette vidéo, vous avez pu découvrir l'effectif de la colonie mais aussi et surtout la quantité monstrueuse d’œufs, larves et autres cocons. Pour les avoir manipulés à la pince et même à la petite cuillère :-o, je présume qu'ils sont environ deux mille cinq-cents... Et la gyne continue à pondre. Ce pourquoi vous avez entraperçu le second nid (le tout nouveau) qui est placé sous l'aire de chasse. Il mesure à lui seul 70x30x2cm soit 110x30x2cm au total avec celui déjà existant. De quoi voir venir me direz-vous ! Pas si sûr. Je pense que cet additif devrait me permettre d'atteindre la prochaine diapause sans crise du logement ^^. D'aucuns pourraient susurrer que nombre d'ouvrières, les plus âgées, vont mourir cette année. Que nenni, elles ont déjà passé l'arme à gauche en juin de l'année passée. Ce que vous voyez est la résultante de la production d'une année et demie de grouillantes corvéables. Même pas peur ! Enfin si, un peu quand même.

Lors du prochain nettoyage, je vous montrerai en détail leur nouvelle installation qu'elles ont d'ores et déjà définitivement adoptée. ;)

Pour les remarques et questions éventuelles.
[Q/R] Camponotus consobrinus (Australie)
https://www.myrmecofourmis.org/forum/vi ... php?t=9518
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