Voici mon second blog sur les colonies que je maintiens et qui portera sur une de mes espèces favorites : les Crematogaster scutellaris.
Pourquoi ce nom ?
Tout d'abord, j'aime baptiser mes colonies / fondations pour leur permettre d'exister. La taxonomie à cela d'impersonnelle qu'elle induit une approche très scientifique des espèces qu'elle référence. Je préfère que l'on m'appelle David (voire Maskar) plutôt qu'Homo sapiens sapiens.
Il y a plusieurs raisons au choix de ce nom :
Qui sont-elles ?
En l'An 29 après Maskar Hadd, le tube de fondation des Romaines fut envoyé et les premiers problèmes surgirent : le tube s'était désolidarisé de l'AdV et avait roulé pendant le transport. On dénombre une quinzaine de mortes et, pire encore : une large blessure de la gyne qui a vu son gastre embouti. Romain31 a réagi avec classe et consciencieusement : il a effectué un envoi d'une deuxième fondation que j'ai reçu intacte.
Et là, bonne surprise : la gyne que je pensais condamnée semble survivre plutôt bien.
Du coup, me voilà en possession de deux colonies de Crematogaster scutellaris viables, une trentaine d'ouvrières chacune et un joli couvain (quelque peu ralenti par la température de 20-22°C de mon appartement).
Première étape : mise en place de deux Aire de Vie : les camps d'entraînement 1 et 2. L'armée des Romaines comptera donc deux unités d'élite qui combattront sous une seule et même bannière (dans deux espaces dissociés, j'entends).
En termes de nourrissage : J'ai déposé des bouchons de bouteille cotonnés dans lequel je dispose une goutte de miel que j'arrose d'eau sucrée. Pour la nourriture carnée, j'évite les denrées putrescibles. Mes Romaines ont donc accès à de la nourriture lyophilisée pour tortues, type crevettes. Je dois admettre qu'elles ne sont qu'un repas de second choix, mais les vaillantes soldates s'en emparent lorsque le besoin se fait sentir. Sinon, de temps à autre, du jambon haché ou du blanc de poulet fait leur préférence : elles se jettent dessus et en ramènent dans le tubes de fondation.
Infestation drosophile oblige, mon lieu de travail est une vraie source de proie vivantes. A l'aide d'une raquette électrique, j'ai pu chasser quelques beaux spécimens de mouches qui ont été avalés en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "hippopotomonstrosesquipedaliophobe" (oui, ce terme existe - plus ou moins). J'aime observer leur comportement qui déjà me sied au plus haut point.
Dans le prochain billet, je vous dévoilerai leur nouvel habitat qui m'a été envoyé récemment par Libertango et les contraintes que j'ai eu audit déménagement.
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Le Question-Réponse est disponible à cette adresse.
A très bientôt pour de nouvelles aventures de mon Armée Rouge !

