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À son arrivée chez moi, en avril l'an dernier, cette colonie était sur le déclin faute de soins parce que son donateur était pris par ses études et que celles-ci allaient l'obliger à s'expatrier pour la troisième fois. Il lui était dès l'or impossible de l'emmener avec lui ainsi que tous ses autres élevages.
Gloups ! Depuis son adoption elle s'est requinquée sur le plan démographique et il m'a fallu ces derniers jours lui fabriquer un nouveau palace.
Pour la conception de son nouveau nid j'ai récupéré l'ultime bloc de béton cellulaire restant à ma disposition, faisant à plat 50 cm de long par 25 cm de large et 5 cm d'épaisseur, puis j'ai commencé par le forage, dessous, du puits d'humidification suivi du creusement des rainures de drainage de l'eau. Sur l'autre face j'ai tracé le contour des chambres à couvain et loges des reines.
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- Puits d'humidification, en bas
à droite, et rainures de drainage.
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- Dessin des chambres et loges royales.
Ensuite, je me suis mis à creuser lesdits contours à l'aide d'un tournevis jusqu'à une profondeur de 5 mm, puis le tout à été évidé à plat au petit burin. Après cela, la surface du nid a été peinte en marron foncé, le fond des chambres et loges lissé au plâtre assez liquide pour boucher la porosité du béton cellulaire, puis j'ai percé dans les chambres des trous pour l'accès aux étages inférieurs ainsi que pour le vissage (dans des chevilles en plastique) de la vitre d'observation.
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- Creusement des chambres et loges royales.
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- Aperçu de l'habitacle une
fois peint, lissé et perforé.
Ladite vitre a été perforée pile-poil sur le puits d'humidification, et sa fixation renforcée par deux traits périphériques de colle liquide qui empêcheront les minuscules fourmis de se faufiler par dessous pour aller prendre l'air.
Sans blague ! Tout le monde sait ici que les Pheidole sont les reines de l'évasion.
Non mais !-
- Pose de la vitre d'observation.
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- L'ouverture sur le puits d'humidification
et les deux traits de colle liquide.
De chaque côté de ce nouveau nid j'ai creusé à la perforeuse (foret de Ø 4 mm) deux étages séparés par des cloisons empêchant leur effondrement mais autorisant toutefois les ouvrières à circuler d'une salle à l'autre en passant par les bords.
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- Deux étages de chambres vus sur l'un des côtés...
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- ... et les cloisons qui les séparent.
Pour finir, le nid a été cerclé d'un blindage constitué d'une cornière d'angle en PVC blanc de 50 x 50 mm et 1 mm d'épaisseur, cornière collée au joint siliconé spécialement utilisé pour les cuisines et salles de bain.
La grande ADC qui accueillera le nid est de même dimensions que celle où fourrage mes Lasius emarginatus. Je l'avais en réserve et il ne me restait plus qu'à l'équiper d'une barrière anti-évasion faite de petite cornière d'angle en PVC blanc, elle aussi, mais seulement de 15 x 15 mm et 1 mm d'épaisseur collée avec le même joint au silicone.
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- Blindage du nid par la grande cornière d'angle.
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- Ladite ADC qui accueillera le nid.
Voilà pour cette première page à laquelle il y aura une suite si vous êtes gentils avec moi et pas trop critiques.
À la prochaine, donc...
