J'ai vu tout récemment, sur YouTube, les nombreuses ruchettes à bourdons que Seed noir a installées partout au fond de son terrain qui sert de repaire à tout ce qui vrombis, bourdonne, butine et pique aussi parfois pour celles et ceux qui désireraient aller faire un tour là-bas.
Je trouve qu'il se débrouille très bien, mais n'ai pas l'ambition de faire mieux que lui ni davantage.
Hier tantôt, chez Casto où y'a tout c'qu'il faut, même de quoi faire des ruchettes à bourdons, j'ai trouvé une petite boîte de rangement en plastique translucide ayant à peu près les dimensions d'une boîte à chaussures : L 39 cm x l 28 cm x Ht 16 cm.
Alors voici mes travaux du jour (réalisés ce matin) d'après ce que je montre sur mes photos...
En 1 ► La boîte de rangement en question qui servira de nid aux bourdons puis qui sera enterrée dans mon jardin au début du printemps.
En 2 ► Le tube d'accès au nid pour les bourbons, s'agissant du mandrin (très rigide) d'un rouleau de papier aluminium.
En 3 ► La scie cloche pour percer le trou de branchement du tube à 26 mm de diamètre.
En 4 ► Étant donné qu'il est un peu trop long, je le coupe à une longueur plus respectable avec une scie à denture fine.
En 5 ► À l'aide d'une fine lime ronde, dite "queue de rat", je réajuste l'orifice du tube d'accès au nid en lui donnant une forme très légèrement ovale, ou forme d'œuf, qui permettra au dit tube d'avoir une légère pente afin d'atteigne la surface quand la boîte sera enterrée.
En 6 ► Ce pinceau plat sert à brosser les miettes des sciages et coups de lime parce ça ne sert à rien de travailler au milieu des déchets ni comme un crade.
En 7 ► Le tube débouche dans la boîte en n'y dépassant que de 15 ou 20 mm sans toucher le fond qui se trouve 25 ou 30 mm plus bas, voire un peu plus, de manière à ce que la mousse végétale posée ensuite puisse se glisser dessous.
En 8 ► Ma réserve de mousse végétale.
En 9 ► Des copeaux de bois achetés en animalerie.
En 10 ► Ce morceau de bois bien droit mime la surface du sol de mon jardin figurée par le trait vert.
En 11 ► Le petit niveau qui servira le jour de la pose du nid au fond du trou restant à pratiquer dans mon jardin. D'enterrer un nid à bourdon n'est pas une obligation ainsi que le montre Seed noir sur sa vidéo.
En 12 ► L'extrémité du tube est reliée à la surface imaginaire en respectant la pente que je lui ai donné auparavant. Du coup tout va bien pour le moment.
En 13 ► La mousse végétale couvre le fond de la boîte sur une hauteur de 5 cm, mais en formant un léger creux au milieu de celle-ci. Avec les copeaux disséminés tout autour les bourdons pourront aménager l'intérieur de leur nid à leur convenance. Il n'est pas improbable qu'ils ramènent d'autres débris végétaux issus de leur environnement pour améliorer le confort de leur logement.
En 14 ► Non ! Ce n'est pas encore l'heure d'emménager, voyons.
En 15 ► La boîte est refermée avec son couvercle d'origine, lequel est remarquablement transparent afin de faciliter l'observation de la colonie de bourdons sans obligation de le soulever. Lui seul dépassera de la surface du sol, permettant le renouvellement de l'air à l'intérieur du nid et le protégeant parfaitement des intempéries.
En 16 ► Cette plaque je l'ai trouvée dans le local poubelles de mon immeuble. Elle recouvre pile/poil la boîte et est assez lourde pour ne pas s'envoler par fort coups de vent. Je pourrai même, au besoin, rajouter une lourde pierre par dessus pour mieux l'immobiliser. Quant au déboucher du tube en surface, il sera lui aussi protégé, c'est-à-dire recouvert par une sorte de auvent qui le protégera surtout de la pluie mais qui n'empêchera pas les bourdons d'aller et venir sans gêne.
Bon ! Le boulot étant terminé, il ne reste plus qu'à attendre le jour de la pose dans mon jardin puis d'espérer qu'une reine appartenant au genre Bombus vienne ensuite y élire domicile ou non.

