Très sympa ce futur
nid !
Une réserve d'eau qui se trouvera au dessus du plâtre n'en sera pas vraiment une, car l'eau viendra totalement imbiber cette semelle jusqu'à la détremper par l'effet de la capillarité mais surtout de la gravité. Il est possible de rester avec une alimentation d'eau sur le dessus, mais ce ne sera pas vraiment une réserve. Tu auras tout de même une certaine autonomie grâce à la capacité d'absorption du plâtre, d'une à 3 semaines suivant la taille de la dalle. Plus la surface humide de la dalle sera grande plus tu auras de l'autonomie et plus le nid sera (trop) humide. (voir taux de surface humide indiqué sur les
fiches d'élevage).
C'est l'option la plus utilisée avec les nids 3D, car c'est la plus simple à réaliser. il est possible de faire des dalles de plâtre par chambre qui ne communiquent pas toutes entre elles, afin d'obtenir toujours des zones quasi sèches (bien utile pour le
grenier des
Messor sp). Une pseudo réserve d'eau peut-être faite en ajoutant un morceau de mousse PVA dans le compartiment qui reçoit l'injection d'eau, cela permet de contrer légèrement la gravité et ainsi stocker l'eau dans la mousse plutôt que dans la dalle.
Voici un tuto pour un nid de fortune fabriqué à partir d'une boîte en plastique compartimentée (type pilulier), même si ce n'est pas un nid 3D le fonctionnement s'en rapproche beaucoup. Ça illustre bien la solution des multiples dalles qui ne communiquent pas forcément entre elles (voir page 5 le message parlant des 3 types de portes reliant les chambres entre elles.) :
viewtopic.php?t=34666
Option 2: Tu peux éventuellement créer une vrai réserve d'eau en partie basse (avec un niveau d'eau contrôlable dans un réservoir) qui communiquera avec le plâtre via une mèche (en plâtre par un prolongement de la dalle ou par l'intermédiaire d'une mousse PVA par exemple). Le fait de mettre la réserve en dessous de la dalle permet de n'avoir comme principe physique que la capillarité. Avec cette méthode il sera plus facile de maintenir un taux de surface humide correct tout en ayant beaucoup d'autonomie, en fonction de la taille de la mèche et de la hauteur d'eau dans le réservoir. Ça demande donc plus de tests et de prototypes.
Option 3: Il existe aussi des nids 3D sans dalle absorbante, avec le fond de certaines chambres micro perforées, une mousse PVA se trouve en dessous et permet une humidité légère par évaporation. Ce sont des nids qui n'offrent pas toujours une forte humidité et les fonds micro perforées sont une zone de fragilité avec les espèces potentiellement foreuses ou de petites tailles. Pour éviter ce genre de problème certains fabricants utilisent des grilles métalliques très fines pour faire le fond des salles.
Je te déconseille le simple plâtre de Paris, car il est facilement creusable. Il vaut mieux utiliser du plâtre résine de la marque Pébéo, de la pierre reconstituée (ciment+plâtre de Paris de 10 à 20%), ou encore de la colle
béton cellulaire.
Je ne sais pas si j'ai été très compréhensible dans mes explications... Ce sont les principes physiques qui se jouent dans la plupart des nids du commerce, pas seulement avec les nids 3D. On peut aussi citer les nids acrylique qui ont un fonctionnement un peu différent : la capillarité est obtenue grâce à la superposition des plaques de plexiglas, l'eau s'infiltre donc entre elles.