Bonjour à tous!
Etant nouvelle dans ce merveilleux monde et sur ce forum, je me mets moi aussi au blog, histoire de vous faire vivre les progrès de ma petite fondation (et les miens aussi j'espère!).
Le Q/R est ici : viewtopic.php?t=36002
Fin juillet:
Je me procure une gyne Lasius niger sur internet. Elle arrive à bon port avec son couvain en tube, ainsi que 2 ouvrières fraîchement nées, à l'évidence. M'étant renseigné, j'ai appris qu'il ne fallait pas nourrir la reine jusqu'à la naissance des premières ouvrières et la laisser tranquille. Donc je donne un petit quelque chose dans le tube et au revoir pendant quelques jours.
Le 3 septembre:
Une dizaine d'ouvrières accompagnent Gynger, et un beau couvain.
Je les installe donc dans une petite aire de chasse, connectée à 2 tubes neufs (la photo est récente).
N'ayant pas d'autre choix, ce premier déménagement s'est fait à la dure, en vidant le tube dans l'ADC.
J'ai couvert les 2 tubes et donné un peu de miel + eau dans une boule de coton, de la viande, et tranquille au moins plusieurs jours.
Ça a très bien fonctionné. Au bout de 2 jours à peine, les ouvrières ont chopé le couvain, et ont poussé maman dans un des tubes. Je les ai vu faire, c'était assez rigolo.
Je me suis ensuite procuré un abreuvoir, pour ne plus à avoir à stresser pour l'eau, et éviter de les embêter tous les 2 jours.
Pendant près d'1 mois, 2 ouvrières sortent régulièrement chercher de la nourriture, et les quelques fois où je regarde sous le cache-tube, tout a l'air OK. Juste le couvain qui me semble pas très gros. Et pas beaucoup de naissances. Je les nourris abondamment le jeudi, et je retire les protéines et gelée sucrée le samedi. J'avais lu en effet que la reine, pour pondre, ne dois pas avoir de nourriture à volonté.
Le 3 octobre:
Je soulève le cache-tube, et je vois le coton complètement noir. Je décide de changer les tubes pour des neufs avant la diapause.
J'ai donc laissé celui où elles se trouvaient à la lumière, tandis que le neuf se trouvait à l'ombre d'un cache-tube. Au bout de 2 semaines où rien ne se passait, j'ai ordonné l'expulsion.
Rebelote: vidage du tube dans l'ADC, en prenant soin de ne pas abîmer le couvain ou la reine et les ouvrières.
Le 27 octobre:
La loose... La colonie refuse de bouger... Elle reste dans un coin de l'aire de chasse, ce qui m'empêche de faire le ménage.? De plus, le couvain fond à vue d'oeil... De toute évidence, les filles boudent ma nourriture pour casser la croûte avec les larves...
Il y a toujours une quinzaine d'ouvrières à vue, une quinzaine de cocons, et je vois 5 ou 6 larves à l'estomac bien rempli. Pas de trace des oeufs...
Une nymphe nue est en train de se faire dévorer, ou trimbaler d'un bout à l'autre de l'aire de chasse. D'après ce que je lis, il doit y avoir trop d'humidité dans l'aire de chasse. Suivant les conseils du forum, j'enlève donc le coton et l'eau du tube à la lumière ainsi que l'abreuvoir.
Ce week end, je compte les déménager dans mon garage pour commencer la baisse de température. Apparemment, il est plus que temps. J'ai encore des tas de choses à apprendre !
[Blog] Gynger, reine des Lasius niger d'Amandine
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Re: [Blog] Gynger, reine des Lasius niger d'Amandine
Le 2 novembre:
Ca y est, le déménagement de Gynger a été fait!
Ca n'a pas été sans peine. Nous nous sommes installé sur la table, et me voilà avec un pinceau à essayer d'attraper sa majesté. Cette bourrique ne voulant vraiment pas s'accrocher, j'ai dû décrocher le tube, boucher le trou de l'ADC avec un coton, et par miracle, j'ai réussi à la placer de force dans ce tube, avec une ouvrière.
Suite à quoi la catastrophe... Bah oui, les fourmis, ça court... Vite vite, je bouche le tube avec du coton, et je m'empresse de prendre un pot à couvercle et mettre tout ce que je peux dedans. Sauf qu'il ne s'agit pas que de les y mettre, il s'agit aussi de les y garder... Après avoir fini de pester après moi-même devant ce manque d'organisation navrant, j'applique de l'huile de parafine sur le haut du pot, et je reprend ma tâche consistant à les attraper au pinceau et les placer dans le pot. Enfin, tout le monde y est, le couvain y compris.
A l'aide d'une pince et d'un coton, je fais enfin le grand ménage.
Je rebranche le tube et vide le pot dans l'aire de chasse... Nouvelle catastrophe... Plusieurs cocons sont noyés dans l'huile de parafine et il y a 6 ouvrières engluées qui ne bougent plus. Je les dépose aussi délicatement que possible sur un décor sec, referme gentiment, et prie que je n'ai pas juste flingué la fondation qui a déjà pris cher...
Je suis plus que dégoûtée... Rien de tout cela ne serait arrivé si je ne les avais pas déménagé à la base. Parfois, le mieux à faire est de ne rien faire...
Je vous avais aussi promis de vous montrer ma petite installation pour cet hiver.
Dans un premier temps, ma fondation fera une petite escale dans le garage, zone fraîche, mais avec beaucoup de passage et de vibrations. Actuellement, il stagne à 15-16°C.
Dans mon grenier, juste au dessus, j'ai installé une boîte ouverte sur les côtés.
Un tapis a été placé dessous, ainsi que des cartons pour isoler de la lumière et de la température.
Pour un plus grand contrôle, j'ai placé un thermomètre qui indique l'humidité et la température à l'intérieur de cette boîte, visible sans avoir besoin de bouger les cartons d'isolement. Le but est d'aller voir la boîte, mais sans rien toucher.
Pour contrôler la température ambiante, il y a un thermomètre au mur. En ce moment, il est plutôt raccord avec le garage, mais au creux de l'hiver, je me méfie qu'il soit à la même température de celui-ci (j'ai vu le garage descendre à 2°C).
Le tapis chauffant n'a malheureusement rien d'autre qu'une molette sans aucune indication. Alors depuis quelques temps, je fais des tests. Je l'ai mis à fond, puis au minimum. Chaque jour, je vais contrôler la température de la boîte, et marque chaque changement de degré.
Voilà mon plan:
Une fois la fondation dans la garage, je cale la température de ma boîte du grenier à la même température. Après une période que je n'ai pas encore déterminé, je les installerai au grenier, et ferai descendre de 1 ou 2 °C chaque jour jusqu'à atteindre 10°C. Il est très probable que j'arrive au mini rapidement et que je les laisse descendre toutes seules à la bonne température. Le but est juste de leur éviter la différence de 8 à 10°C d'un coup.
Hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !
Le 5 novembre:
Finalement, 2 ouvrières se sont relevée. 4 ont malheureusement payé le prix de mon inexpérience. Gynger est toujours dans le tube et se porte bien. Les ouvrières ont également ramené la totalité du couvain, c'est incroyable. J'espère que les cocons n'ont rien.
Je vois aussi que la gelée sucrée a été grignotée, je vois des petits trous dedans. Je n'ai pas l'impression que les mouches aient été mangées, mais vu la taille des fourmis, comment je pourrais le voir ?...
Allez, finalement, il est possible qu'elles y arrivent !
Ca y est, le déménagement de Gynger a été fait!
Ca n'a pas été sans peine. Nous nous sommes installé sur la table, et me voilà avec un pinceau à essayer d'attraper sa majesté. Cette bourrique ne voulant vraiment pas s'accrocher, j'ai dû décrocher le tube, boucher le trou de l'ADC avec un coton, et par miracle, j'ai réussi à la placer de force dans ce tube, avec une ouvrière.
Suite à quoi la catastrophe... Bah oui, les fourmis, ça court... Vite vite, je bouche le tube avec du coton, et je m'empresse de prendre un pot à couvercle et mettre tout ce que je peux dedans. Sauf qu'il ne s'agit pas que de les y mettre, il s'agit aussi de les y garder... Après avoir fini de pester après moi-même devant ce manque d'organisation navrant, j'applique de l'huile de parafine sur le haut du pot, et je reprend ma tâche consistant à les attraper au pinceau et les placer dans le pot. Enfin, tout le monde y est, le couvain y compris.
A l'aide d'une pince et d'un coton, je fais enfin le grand ménage.
Je rebranche le tube et vide le pot dans l'aire de chasse... Nouvelle catastrophe... Plusieurs cocons sont noyés dans l'huile de parafine et il y a 6 ouvrières engluées qui ne bougent plus. Je les dépose aussi délicatement que possible sur un décor sec, referme gentiment, et prie que je n'ai pas juste flingué la fondation qui a déjà pris cher...
Je suis plus que dégoûtée... Rien de tout cela ne serait arrivé si je ne les avais pas déménagé à la base. Parfois, le mieux à faire est de ne rien faire...
Je vous avais aussi promis de vous montrer ma petite installation pour cet hiver.
Dans un premier temps, ma fondation fera une petite escale dans le garage, zone fraîche, mais avec beaucoup de passage et de vibrations. Actuellement, il stagne à 15-16°C.
Dans mon grenier, juste au dessus, j'ai installé une boîte ouverte sur les côtés.
Un tapis a été placé dessous, ainsi que des cartons pour isoler de la lumière et de la température.
Pour un plus grand contrôle, j'ai placé un thermomètre qui indique l'humidité et la température à l'intérieur de cette boîte, visible sans avoir besoin de bouger les cartons d'isolement. Le but est d'aller voir la boîte, mais sans rien toucher.
Pour contrôler la température ambiante, il y a un thermomètre au mur. En ce moment, il est plutôt raccord avec le garage, mais au creux de l'hiver, je me méfie qu'il soit à la même température de celui-ci (j'ai vu le garage descendre à 2°C).
Le tapis chauffant n'a malheureusement rien d'autre qu'une molette sans aucune indication. Alors depuis quelques temps, je fais des tests. Je l'ai mis à fond, puis au minimum. Chaque jour, je vais contrôler la température de la boîte, et marque chaque changement de degré.
Voilà mon plan:
Une fois la fondation dans la garage, je cale la température de ma boîte du grenier à la même température. Après une période que je n'ai pas encore déterminé, je les installerai au grenier, et ferai descendre de 1 ou 2 °C chaque jour jusqu'à atteindre 10°C. Il est très probable que j'arrive au mini rapidement et que je les laisse descendre toutes seules à la bonne température. Le but est juste de leur éviter la différence de 8 à 10°C d'un coup.
Hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !
Le 5 novembre:
Finalement, 2 ouvrières se sont relevée. 4 ont malheureusement payé le prix de mon inexpérience. Gynger est toujours dans le tube et se porte bien. Les ouvrières ont également ramené la totalité du couvain, c'est incroyable. J'espère que les cocons n'ont rien.
Je vois aussi que la gelée sucrée a été grignotée, je vois des petits trous dedans. Je n'ai pas l'impression que les mouches aient été mangées, mais vu la taille des fourmis, comment je pourrais le voir ?...
Allez, finalement, il est possible qu'elles y arrivent !
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