Le 21 octobre 2008:
Je leur ai donné une grosse chenille verte qui boulotait mes violettes (salo*e !!), pas de chance pour cette dernière, le feuillage de la plupart disparait, caducité hivernale oblige, elle était donc bien visible malgré ma vue peu performante. Je ne sais pas ce que ce genre de chenille donne comme papillon, mais celle-là ne donnera rien. L'accueil est mitigé. D'abord les ouvrières se sont débrouillées comme des manches et j'ai dû escagasser la bestiole, même si elles donnaient des coups de
mandibules et déposaient de l'
acide formique, ce n'était pas bien méchant. Le plus fun fut le comportement de la
gyne, j'ai bien cru un moment qu'elle allait y aller elle-même, elle était à l'entrée du
nid (surement en défense) avec une posture agressive (mandibules ouvertes). Beaucoup d'autres gynes se seraient contentées de fuir au plus profond du nid. Au final, la chenille est morte dans l'
ADC depuis 12h et y est toujours. Assez étrange ces Camponotes, comme si elles s'étaient uniquement intéressées à la chenille pour le danger qu'elle pouvait représenter et non comme une proie...il n'y a bien que le pseudo-
miellat auquel elles ne savent pas résister.
Sinon, toujours
17 ouvrières, 25 cocons (avec des tailles variables - prochain
major ?), des
larves et des
œufs. Bref, tout va bien et elles sont à
22°C, parfois un peu moins.
Le 27 octobre 2008:
Je leur ai épargné la mise en boite à images (un jour de grande bonté de ma part). J'ai assisté en directe live à la naissance d'une ouvrière., dont la taille, assez réduite, me déçoit assez. Le comptage est donc le suivant: 1 gyne (of couscous),
20 ouvrières (ce qui me fait remarquer que j'ai loupé quelques naissances),
34 cocons, une vingtaine de larves et des œufs.
Le 29 octobre 2008:
j'ai désormais
22 ouvrières. Elles mettent toujours les cocons dans l'ADC (je présume à la recherche de chaleur) avec les œufs et les petites larves, les grosses, elles, restent dans le nid avec le reste d'une mouche: gavage pour faire des major ? A suivre...