penny911 a écrit : ↑dim. 13 août 2023 14:28
Est-ce qu'avec 25% d'échec sur mes 4
fondations je suis dans la norme ? Savoir qu'avec tel ou tel espèce vous avez X pourcentage de réussir ou d'échouer, bref existe-t-il une telle base de donnée et y avons-nous accès ?
Concernant les taux de réussites ou d'échecs il n'y a pas de norme parce que cela dépend de facteurs trop variés et nombreux à citer ici, et pour créer une base de données fiables il faudrait compter avec l'expérience de membres inscrits depuis longtemps sur notre Forum et, qui plus est, toujours fidèles au poste en complétant leurs Blogs respectifs sur lesquels ils auraient beaucoup de choses à nous dire, voire même en partageant leurs constats faits ailleurs.
Mic a écrit : ↑mar. 15 août 2023 18:54
Pourtant j'ai l'impression qu'elles fondent quasi toutes chez ce genre, enfin personnellement je n'ai jamais eu d'échec.
Cela s'explique peut-être aussi avec beaucoup de colonie naissant par
pléometrose dans la nature. On pourrait mixer plusieurs théories.
Ma deuxième fondation, après celle de l'espèce
Formica rufibarbis en 2011 mais qui mourut par ma faute en 2016, fut celle de
Lasius emarginatus datant de 2013 et qui vient de fêter ses 10 ans ce mois-ci pour nous montrer que dans le genre
Lasius ça peut démarrer au quart de tour puis aller loin dans le temps.
Toutefois, dans ce genre, on peut rencontrer des problèmes en fondation comme dans mon cas en mode indépendant avec une espèce de couleur foncée (
L. niger ?) que j'ai tenté de lancer sans succès pendant quelques années.
C'est après m'être initié à la fondation pléométrotique en 2020 avec trois jeunes reines,
Mic, que je maintiens actuellement en vie une colonie de cette même espèce dont je croise les doigts pour qu'elle continue de prospérer au rythme où elle semble être partie avec la reine survivante qui zigouilla ses frangines entre temps.
Est-ce, la pléométrose, une théorie qu'on pourrait enseigner aux débutants ?
Darkyanden a écrit : ↑dim. 13 août 2023 19:47
J'ai une théorie personnelle là-dessus, ayant fait un peu d'écologie évolutive à la fac...
On peut identifier deux stratégies pour la dispersion : quelques individus de bonne "qualité" avec un fort taux de réussite, ou un très grand nombre d'individus avec beaucoup de pertes en lignes. Si on suit ce principe, on peut imaginer que plus une espèce envoie de
gynes au moment des
essaimages, plus la quantité a échouer la fondation sera grande pour X raisons...
J'adore discuter avec des théoriciens, notamment lorsqu'ils en savent un paquet en matière de succès écologique.
Il y a aussi le
bouturage qui se dispense à forte raison de la stratégie dite "dispersive" puisque épargnant aux reines de se faire dévorer lorsqu'elles quittent le
nid mère sous bonne escorte, soit le summum du vice notamment inventé par les espèces invasives.
Voui Voui Voui !!!
______________________________________________________________________________________________________
Ce captivant sujet ouvert par
penny911 aurait le mérite d'être complété par les expériences de tout un chacun/chacune en matière de réussites ou d'échecs au cours des fondations et durabilités de leurs élevages respectifs.
Cela marquerait le départ d'une base de données salvatrices pour celles et ceux qui se lancent dans la
myrmécologie, outre le fait qu'il existe déjà un bon point de départ avec le forum intitulé "ÉLEVAGE DE FOURMIS" et ses sous-forums dépendants. Qu'en pensez-vous ?
