Et dire que durant l'hiver 2015/2016 j'ai failli ramener chez moi depuis les bois de Hauteville-Lès-Dijon un joli tronc tout lisse de pin noir d'Autriche mesurant 1 m de long et faisant 40 cm de Ø, lequel était occupé par une belle colonie de
Camponotus vagus, espèce qui ne figurait pas encore au sein de mes élevages. Ça aurait été le casse du siècle en matière de
pillage.
Kr Kr Kr !!!
Étant dépassé par cette fastidieuse entreprise je me suis dirigé vers un mode de "cambriolage" beaucoup plus rapide et discret en kidnappant en mai 2016 une jeune reine qui s'était réfugiée sous une branche enchâssée au sol et qui était entourée de son premier
couvain ; le tout fut ramassé à la petite cuillère et mis en sûreté dans un tube de
fondation parce que tout près de sa cachette se trouvait un gros
nid de
Lasius sp. noires qui n'auraient certainement pas attendu longtemps pour lui manger toute sa couvée. Malheureusement cette reine mourut en cours de route en me laissant une bonne poignée d'ouvrières orphelines.
Ce n'est qu'en 2020 que je pus leur faire adopter une reine très certainement issue du même nid que la précédente et qui semble se porter à merveille aujourd'hui puisque j'ai constaté cet été que le nombre d'ouvrières a largement augmenté.
Concernant les deux reines
Lasius niger de l'auteur de ce Blog. L'une d'elle a été mise en tube et l'autre en nid creusable, puis elles ont chacune de leur côté pondu des
œufs. Mais celle qu'il avait mise en tube est morte, et il a donné son couvain à sa fondation de
Lasius flavus. N'aurait il pas été préférable de transmettre ce couvain à la fondation en nid creusable, de la même espèce, plutôt qu'à celle des fourmis jaunes dont je me demande si elles l'accepteront ?
Peut-être s'agit-il ici d'une expérience. Nous aimerions savoir...