Je vais tenter d'y répondre avec grand plaisir, comme tu dois t'en douter. 
Naoh a écrit : ↑mer. 31 août 2022 15:32 Pour la notation concernant les gammarus, pour les Camponotus vagus (mais bon, observation que sur une jeune colonie ^^), je dirais 2...
Bah ! Ces gammarus, nourriture pour tortues d'eau douce, ne me paraissent pas captiver grand monde chez les fourmis, et même pas chez mes poissons rouges qui les boudent mais les avalent quand même sinon je ne leur donne rien d'autre en attendant. Et ce n'est pas moi qui les finirai en les aidant à passer dans mon gosier avec quelques bonnes gorgées de Perniflard.Il est impitoyable ce mec !
Je te félicite pour tes installations qui sont vraiment très belles à regarder et spacieuses. Sur certaines (romans) photos on se croirait in natura. C'est de la vraie mousse qu'il y a dans tes Biorama ? Les plantes sont fausses ?
Les plantes, vendues dans les magasins d'aquariophilie, sont en plastique, et les mousses, pour décorer les crèches de Noël, sont vraies mais séchées puis repeintes pour faire plus réel.Mais le vieil I-D-É-MYR, lui, est-il encore vert ?
Réponse : T'occupes pas de mon petit Jésus qui n'est pas encore tombé de son nid au bout de 64 ans, toi.![:])](./images/smilies/fier.gif "Fier")
Je trouve sympa de voir "disparaître" la fondation Chthonolasius du tube, pour devoir rechercher le nouveau nid dans le biorama. Ça rappelle nos recherches in natura, ça met un peu de piment à l'observation.
Oui ! Ma fondation de Chthonolasius s'est enterrée, mais il n'y a plus qu'à mettre une croix dessus.Elle a été suivie, dans le même biorama, par une fondation de Lasius sp noires (niger ?) qui n'attend plus que je lui pose une couronne sur le gastre à son tour. Par contre, j'ai une autre fondation de cette même espèce qui a fait la même chose dans un autre biorama et qui pète un feu du tonnerre de Brest en creusant des galeries souterraines partout !
Ici ça marche, là-bas ça foire = Faut pas chercher à comprendre.
L'idée de la corde dans le tuyaux pour faciliter les montées est excellente (j'avais cette question sans réponse depuis pas mal de temps déjà dans mon esprit) !
Je le fis jadis pour mes défuntes Formica rufibarbis qui patinaient en essayant de gravir un tuyau trop glissant pour elles, et cela les aida beaucoup.
Les Formica pratensis dans la petite souche, avec les aiguilles de pin, ont l'air confortablement installé.
Heuuuuu... Pas si sûr !J'attend de connaître la suite, notamment en sortie de diapause l'an prochain. Avec moi, comme avec les fourmis, il faut s'attendre au pire.
La colonie des Lasius emarginatus est impressionante !Mais attention, un jour tu vas voir leur pont scindé en deux, et avoir des fourrageuses tranquilles sur ton clic clac mangeant des chips et regardant la TL.
Le pont en bois tient bon, et pour ce qui est des évasions avec ces petites rouquines j'ai largement eu mon compte ces deux ou trois dernières années : Les salopes !À propos de forêt, vu qu'elles l'ont pas mal sali avec le gras du Bhatkar et autres détritus, je vais bientôt démonter les deux ADC (pont désolidarisé) puis les rincer à l'eau chaude. Presque plus personne n'y fourrage depuis quelques semaines, alors autant en profiter.
Je confirme pour la facilité d'évasion chez cette espèce : chez moi en quelques heures, elles avaient installé un "camp avancé" juste en dessous de l'entrée du tube de mes Camponotus latéralis, les empêchant ainsi de sortir s'alimenter. Seuls les majors Camponotus latéralis les empêchaient de rentrer dans le tube...
Cela me rappelle les déboires vécus en 2013 ou 2014 par un éleveur, sur un autre forum, qui dut interrompre, sans casque bleu, une guerre générale entre une petite espèce qui s'était évadée et qui était en train d'attaquer ses Messor et d'autres élevages partout dans les ADC. Un vrai cauchemar !
Je n'ai pas trop d'idées sur ce qui se passe chez les Messor structor, mais une un peu au hasard : cette espèce serait elle très sensible aux acariens ?
Je n'ai de problèmes d'acariens nulle part, et je pense que Messor structor est une espèce qui demande à ce qu'on soit très pointilleux pour respecter son mode de vie. Je vais retenter pour la 4ème fois une fondation avec cette pénible espèce en augmentant l'épaisseur du substrat naturel du biorama qui isolera davantage le couvain de la zone d'humidification.On appelle cela "l'art de patauger dans la choucroute".
Bonne chance pour ta nouvelle colonie de Formica rufibarbis ! La fondation a l'air vraiment bien parti !
Si tout va bien, dans 4 ans elle sera mature et me produira des sexués comme celle de feue Reine Du Désert, mais j'aurai 68 ans et il sera grand temps que j'arrête l'élevage des fourmis qui finiront par m'enterrer avant elles.
Temnothorax unifasciatus en semi liberté, on en a tous rêvé et jamais osé, IDEMYR l'a fait !!! Tu ne t'es jamais demandé pourquoi tu avais des ongles de pieds manucurés chaque matin ?!
Ces minuscules créatures ne se baladent pas très loin tant qu'elles ont de bonnes choses à manger à portée de leurs mandibules.Et si j'ai bien compris, je dois dorénavant baptiser mon coupe-ongles "Temnothopince"
Les Camponotus vagus, elles nidifient dans la souche centrale verticale ?
Bonne chance pour la colonie restante. Tu n'as pas encore de majors, mais quel âge a la colonie ?
(Cohabitation avec des Temnothorax nylanderi...)
Mes Camponotus vagus nichent en effet dans la racine verticale de mangrove, et ont l'air de s'y plaire depuis plus d'un an. C'est une fondation qui date de mai 2020, qui vécut d'abord dans une bûche de pin noir d'Autriche mais qui préféra s'exiler vers la Birmanie ou la Thaïlande ensuite en se faufilant la nuit dans un grand tunnel. Elle succède à deux autres gynes de la même espèce, mais décédées entre temps, dont la première fut capturée dans la nature en 2016, ce qui prouve encore une fois la fragilité de ce type d'entreprise consistant à élever en captivité des fourmis chez soi.
Cette jeune colonie n'a pas encore fait naître d'ouvrières major, contrairement à celle de mes C. ligniperda, et les Temnothorax nylanderi (espèce peu prolifique) en cohabitation montrent quelques fois le bout de leurs antennes. Ce qui est quelque part rassurant.
Oui c'est curieux ces productions de sexués chez les jeunes colonies. À moins que tu ne nous dises pas tout sur leurs injections d'hormones que tu leur fais subir !
Elles sont bien nourries, ceci pouvant expliquer cela mais pas chez toutes les espèces que j'élève.
(Les poules !
TheoBriat33 a écrit : ↑lun. 16 mai 2022 20:33 ... Je ne sais pas si les colonies de Temnothorax sp. deviennent très populeuses in natura, mais cela m'étonnerait. À ma connaissance, et au regard de mes observations, elle est loin d'être dominante dans son milieu.
Dans certains endroits les colonies de Temnothorax peuvent être abondantes, mais leurs ouvrières sont si petites et discrètes qu'il n'est pas facile d'estimer la densité de leurs populations.
Mais qu'est ce qu'elles sont mignonnes par contre !
D'ailleurs si quelqu'un trouve une gyne je suis preneur !
J'ai laissé une gyne m'échapper "volontairement" cet été, ayant un Karcher dans une main, un jeton dans l'autre, et rien pour la capturer...
C'est la faute à "pas de chance". Si l'an prochain, en juin, les miennes essaiment à nouveau, je ferai le nécessaire, @TheoBriat33, pour t'en procurer une fécondée, bien entendu.
