Comme cité dans ma présentation, jusqu'à hier soir, j'avais aucune idée quand à l'espèce de fourmi pour ma "première expérience" ... puis illumination, aujourd'hui je décide de me lancer avec la Messor barbarus

Avant d'en venir à la raison de ce sujet, je souhaiterais vous raconter le cheminement qui m'a conduit à la Messor barbarus, le meilleur des compromis dans mon cas, je pense

Au début, je me suis dit qu'il fallait que je m'oriente vers la plus simple des fourmis à élever, car étant totalement novice et s'agissant d'êtres vivants (autant prendre aucun risque), la Lasius niger. Mais déjà là, le principe de la diapause me faisait et me fait toujours peur d'ailleurs... ajouté à cela le fait que j'avais pas plus d’attirance pour cette espèce.
En lisant les guides, j'ai découvert le principe de l'essaimage. Voulant appliquer ce dernier et étant dans la bonne période/zone géographique pour la Lasius brunneus (je me disais que son élevage ne devait pas être trop différent de la Lasius niger), je me suis donc retrouvé en lisière des bois en fin de journée quand il faisait très chaud (pour le NORD hein

En me documentant un peu plus, j'ai fini par découvrir la Camponotus fellah, la très très très BELLE madame Fellah, puis ensuite ses cousines mesdames Atriceps, Habereri, Nicobarensis, Parius, Turkestanus, Dolendus, Japonicus, ... même les espèces de Camponotus endémiques à la France m'ont grandement attirées ... sauf qu'il s'agit d'espèces exotiques (pour certaines) et surtout pas adapté pour les débutants. Avec le frein cité juste avant, j'ai découvert la gestion de la température et de l'hydrométrie du nid (pas encore très limpide pour moi cette histoire d'humidification et de chauffage du nid

Puis je découvre une espèce que j'avais décidé volontairement ou non d'ignorer : la fameuse Messor barbarus. J'en viens à me dire qu'il s'agit d'un bon compromis entre les espèces Lasius et Componotus. Sauf que là encore, en plus de la diapause et de la gestion chaleur/hydrométrie, vient s'ajouter le problème lié aux acariens détritivores et parasitaires. Retour en arrière, puis nouvelle phase où je me retrouve de nouveau dans le flou.
Hier, je décide enfin de m'inscrire sur votre forum et je relance mon envie de me lancer dans la myrmécologie. Et ce matin, je me dis qu'il faut que je me lance en décidant de rester sur le choix de la Messor barbarus (plus possible pour moi de changer d'idée, où alors c'est encore un gros retour en arrière qui va s'en suivre).
Bref, je suis désolé pour ce très long monologue (qui en plus est probablement hors-sujet) ...
Revenons au sujet qui nous amenait ici. J'ai de nombreuses questions à vous poser, afin de m'aider à avoir le minimum de connaissances (ou de les compléter) pour élever au mieux ces petites bêtes (et surtout, avant d'acheter quoique ce soit, car même l'espèce se situe hors de ma zone géographique ...).
- Au niveau de l'achat, on est d'accord que mon choix se portera sur une gyne de 2017 qui a donc logiquement déjà eu sa première diapause (question que je poserai au vendeur d'ailleurs) et qui sera déjà en mesure, dès sa réception, de développer sa fondation/colonie. Par contre, ma question est : je crois avoir compris qu'à ce stade de l'année, toutes les gynes doivent avoir des ouvrières, mais faut-il acheter une gyne avec le plus d'ouvrières et de couvains ou ça n'a pas d'importance ?
- Une fois la "fondation" reçu, je dois la laisser dans son tube ou j'essaye de la mettre dans un autre tube ? Je laisse la fondation 24h dans un coin sombre pour limiter le stress où je change de tube avant de les laisser tranquille ? À partie de combien d'ouvrières dois-je les relier à une aire de chasse (20 me semble peu non ?) ?
- Pour l’alimentation, la fondation doit avoir des graines dans le premier tube (mise par le vendeur), si transfert de tube, je laisse les mêmes ? Je laisse cette alimentation sans rien donner de plus le temps qu'elles sont en tube (sans ADC) ? Il y aura forcement de l'eau dans le second tube, si transfert, par contre dois-je mettre un abreuvoir en plus si je rajoute une ADC ?
- Pour la gestion de l'hydrométrie, tant qu'on parle pas de nid, je n'ai pas à me poser trop de questions, pareil pour l'humidité, par contre au niveau de la chaleur, je dois chauffer la fondation, même en tube ? dès la réception/le transfert dans le second tube ? Même pendant les 24h dans un coin sombre ? La température idéal est 25°, jour et nuit (ou il y a une diminution/coupure de chauffage la nuit ?) ? Pour le coup, pas le choix je chauffe l'intégralité du tube + ADC ? J'ai lu plusieurs fois qu'il été pas nécessaire de chauffer les espèces endémiques, mais n'est-ce pas mieux pour le développement d'une jeune fondation ? Il se peut que dans le NORD on est des petits pics de chaleur montant dans les 30° (et oui c'est possible !!!, vive les canicules ...), est-ce un problème et comment y pallier ?
- Revenons à l'alimentation, une fois l'ADC en place, hormis les graines, je dois compléter avec des apports en protéines, mais existe-il une alternative aux insectes pour cette espèce (les gelées maison, etc. ... est-ce suffisant ?) ? Quelle est la fréquence idéale des apports ? Pour les graines, je suppose que je dois pas en rajouter tant qu'il y en a dans le tube et/ou dans l'ADC ?
- Pour le nid, je sais qu'il s'agit d'une étape parfois/souvent périlleuse, je dois attendre qu'il y ai combien d'ouvrières ? De toute manière, à mon avis ça sera pas pour cette année. Au niveau du nid et de la gestion de l'hydrométrie/l'humidité, comment on peut faire pour un nid en plexiglas de type building (je comprend bien le principe de la mèche de pierre reconstituée, mais dans les nids building de chez Four*****me il n'y a qu'une mousse oasis il me semble) ? Comment gérer cette hydrométrie ? J'ai lu que les Messor Barbarus acceptés bien les nids en plexiglas, mais pour les modèles de type building, ça passe ?
- Pour la diapause, ma plus grande crainte, il faut gérer graduellement la baisse et la hausse de température, bien les nourrir avant, doit-on les nourrir pendant ? Ma seule solution, à l'heure actuelle sera le bac à légume du frigidaire ..., est-ce un problème pour les Messor barbarus (surtout au niveau des vibrations qu'en on va régulièrement dans le frigidaire ?) ? En fait, est-ce nécessaire de diminuer la température dans les 5-10° ou dans les 15-20° ?Même si je sais qu'on peut se passer de diapause pour cette espèce, je pense que prendre le risque pour le bien être de la gyne et de sa colonie, ça en vaut le coup

- Hormis en veillant à avoir des salles sèches pour les graines et d'autre humides pour la mixture créée par les Messor Barbaru, en vaillant à passer au congélateurs les insectes pendants 48H et en netoyant régulièrement l'ADC, comment réduire encore plus le risque des acariens détritivores et parasitaires.
Je sais que je vous pose beaucoup de questions en une seule fois, mais c'est aussi une façon pour moi de réunir toutes les informations au même endroit. Pareillement, je sais que beaucoup de sujets traitent de la Messor Barbarus, j'espère ne pas avoir fait un doublon (inutile), mais j'ai jamais trouvé des réponses assez précises, selon moi (humidité de 20 à 60%, ça reste très vague, tout comme la température de 22 à 28°

Merci d'avance pour votre attention et votre patience ... mais on ne joue pas avec la vie sans savoir ce que l'on fait (jolie devise, même si nos invités ne sont que des prisonnières ...).
À bientôt !
PS : désolé d'avance pour les fautes d'orthographe et de syntaxe, s'il y en a, mais j'ai vérifié plusieurs fois. N'hésitez pas à me prévenir et j'édite dès que je peux.