Les Lasius niger sises au pied d'un arbre ornant la station de tram située toute proche de chez moi sortaient timidement le 23 février dernier, par beau temps bien entendu, ce qui m'a encouragé à débuter le nourrissement de mes onze élevages parmi lesquels figurent cinq fondations.
Dès que la température dépassait les 15°C en mon petit loft, mes Lasius emarginatus commençaient à se dégourdir les pattes puis à chercher de quoi se mettre quelque chose sous les mandibules. C'est par conséquent elles que j'ai nourri en premier, et je peux vous garantir que ça a été un ras de marée dans les morceaux d'insectes et le Bhatkar décongelé.
Hi Hi !
Ensuite, ce fut le tour de mes Temnothorax unifasciatus en semi liberté sur l'étagère de mon meuble en sapin, puis celui de mes Camponotus ligniperda dont je n'avais plus de nouvelles depuis des mois. Poils aux doigts !
Quand je vois quatre ou cinq ouvrières bicolores en vadrouille dans leur biorama, je pousse un grand Ouf de soulagement qui rime avec « Chouette ! Elles sont encore là, bien vivantes ». Arf Arf !
Et maintenant, je vous montre une espèce que je possède depuis cinq ou six ans, laquelle réside dans un bout de bois, dans un coin du biorama de mes Camponotus vagus, et qui se fait toujours très discrète. À ce propos, je ne pense pas vous l'avoir un jour présentée en photos : s'agissant de Temnothorax nylanderi.
Voilà pour aujourd'hui !
J'attend que mes autres pensionnaires se réveillent pour de bon, comme mes Formica pratensis qui ne se ruent pas sur la nourriture pour l'instant, et donnerai une suite à ce post qui relance une saison "myrmécole". Si l'on peut dire comme ça.
À tchao bonsoir !