Ce Blog ne traitera pas du suivi de mes colonies et fondations au jour le jour mais seulement des événements majeurs survenant dans leur évolution.
Je commence...
Mes Lasius emarginatus ► C'est une colonie maintenant âgée de 8 ans et 8 moi, en plein forme, comptant un effectif que j'estime entre 7 000 et 8 000 sujets, laquelle a passé la diapause en continuant de fréquenter ses ADC malgré des T° basses (entre 14 et 11°C) et me préparant aujourd'hui un joli couvain de sexués (env 150 larves visibles) qui, selon mes estimations, devrait quitter leur nid courant juin ou juillet. Je n'ai rien d'autre à ajouter à son sujet. C'est ma championne.

Mortalité post-hivernale : Quelques dizaines de cadavres dans les recoins des deux ADC.
Mes Lasius niger ► Après quelques essais très vite avortés en deux ou trois ans, cela semble bien parti pour ces deux fondations qui datent de 2020 (l'une en tube, l'autre en biorama terreux) et comptant chacune une reine, une poignée d'ouvrières et un début de couvain de 2ème génération.

Mortalité post-hivernale : RAS.
Mes Formica pratensis ► Une vingtaine d'individus se rassemblent immobiles à la sortie des trous de leur racine vermoulue, où d'autres se cachent peut-être, en attendant je ne sais quoi. Elles sont plus nombreuses que celles aperçues durant la diapause mais se désintéressent curieusement de la nourriture autant liquide que solide que je leur donne, identique à celle que je distribue aux autres espèces de mes élevages. Ce n'est pas bon signe à mon avis car je suppose que leur reine est morte.

Mortalité post-hivernale : Une dizaine de cadavres à tout casser.
Mes Formica gagates ► N'étant quasiment pas sorties de leur tube de fondation cet hiver où elles n'étaient pas nombreuses (6 ouvrières) autour de leur reine, aujourd'hui leur couvain ne dépasse pas 2 grosses larves et une once de plus petites calées contre le coton du fond. Il parait que les gynes F. gagates préfèrent pondre dans le bois. Ce n'est pourtant pas les écorces qui manquent dans le biorama de la mienne pour l'inciter à quitter son petit palais de verre et s'installer sous leur confort qui lui permettrait de foutre le paquet !

Mortalité post-hivernale : RAS.
Ma gyne Formica rufibarbis ► Cette gyne est née en 2020, puis retrouvée mourante avec toute sa première portée d'ouvrières au cours de l'hiver 2020/2021 par négligence de ma part (15 jours sans pouvoir s'abreuver). J'ai pu la réanimer dans une goutte d'eau sauf ses filles beaucoup plus fragiles. L'an dernier je luis adjoignis 3 petites ouvrières de son espèce pour l'inciter à repondre, mais rien ne se passa. Aujourd'hui elle est toujours entourée de ses 3 assistantes protégeant sa minuscule grappe de 5 ou 6 œufs. Donc c'est reparti comme en 14 avec cette espèce.

Mortalité post-hivernale : RAS.
Mes Messor structor ► Fondation "pléométrotique" de 2021 avec 7 ou 8 gynes, presque autant de mâles et une bonne cinquantaine d'ouvrières dans un biorama de terre dans laquelle je ne vois pas ce qu'il se passe. Une ou deux ouvrières sont quelques fois visibles en surface. À suivre donc...

Mortalité post-hivernale : Une dizaine de cadavres disséminés le long des vitres.
Mes Camponotus ligniperda ► 7 ouvrières représentent actuellement le maximum de sujets que je peux apercevoir à la surface de leur biorama (mélange de terre et de bois vermoulu + un nid en BC), ce qui tente à prouver que cette colonie datant de 2016, et lente à démarrer, a bien passé le cap de la diapause. C'est déjà ça, mais vivement que ça grouille de belles fourmis là dedans !

Mortalité post-hivernale : Deux ou trois mortes, pas davantage.
Mes Camponotus vagus ► Les diverses fondations crées depuis 2016 ont toutes échoué, sauf celle-ci datant de 2020 mais qui me parait bien lente à démarrer aussi. Deux ouvrières minor sont sorties hier. Ce n'est pas fameux !

Mortalité post-hivernale : Même chose que chez leurs cousines bicolores.
Mes Temnothorax nylanderi ► Cette colonie, elle aussi rapportée accidentellement dans un bout de bois vermoulu (une vraie éponge), réside dans un coin du biorama de mes C. vagus où je les vois quelques fois et discrètement se nourrir pendant que leurs colocataires noires ont le dos tourné. C'est ma plus vieille colonie avec mes L. emarginatus.
![Fier :])](./images/smilies/fier.gif)
Mortalité post-hivernale : Même chose pour cette espèce.
Mes Temnothorax unifasciatus ►Rien a signaler de ce côté là. Ces deux colonies que j'ai rapportées accidentellement en ramassant en 2020 dans la nature des petites branches vermoulues pour mes décors d'antarium se portent comme des charmes, surtout celle qui a passé l'hiver dehors sur le rebord de ma fenêtre en traversant des coups de gel. Continuez comme ça mes petites chéries !

Mortalité post-hivernale : Je ne sais pas où elles jettent leurs défuntes sœurs celles-ci.
La reine Chthonolasius sp de Mic ► Cette fondation en tube (une gyne Chthonolasius sp sans couvain assistée par des ouvrières Lasius sp noires) m'a été donnée l'année dernière, en février, par Mic, notre camarade de Grenoble. Elle a pondu ses premiers œufs, ce qui me fait plaisir ainsi qu'à mon généreux donateur.

Mortalité post-hivernale : RAS.
Comme vous pouvez le constater mes fourmis et moi même avons traversé une quasi vraie diapause dans mon appartement non chauffé entre 11 et 15°C pendant près de trois mois sans presque discontinuer. Elles ont vécu cette période sur leurs réserves de graisse et moi en utilisant toute ma réserve de pull-overs.

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