Darbé a écrit :Impressionnantes toutes ces colonies !
J'avais moi même obtenu un
essaimage maison de quelques femelles
Temnothorax unifasciatus il y a 3 ans de cela mais cela avait épuisé la colonie dont la population s'était effondrée ensuite, mais la
gyne a survécu avec un petit comité jusque ce mois-ci.
Combien de
sexués as tu obtenu ?
Cela fait quinze jours à présent que les
Temnothorax unifasciatus de mon meuble étagères effectuent leur vols nuptiaux, mais ceux-ci allant en s'amenuisant au fil du temps. C'est la première fournée de sexués qui m'a encouragé à photographier puis à compter les individus allant se coller contre l'écran de mon ordi (cinq gynes et quinze
mâles). Ensuite je n'ai pu comptabiliser que davantage de mâles vs quelques femelles (cinq ou six pour une ou deux), et ça presque tous les jours, ce qui respectait le ratio du début.
Par conséquent, en quinze jours puis en me fiant à ce quota, cette colonie a dû me produire, grosso modo, 92 mâles et 26 gynes. Ce matin j'avais 2 ou 3 mecs sur mon écran, ce qui veut dire que c'est la fin des fêtes imaginales chez ces fourmis là.
De l'autre côté, chez les
Temnothorax unifasciatus du bord de ma fenêtre (elles vivent dehors), et chez les
T. nylanderi (dans l'
ADC de mes
Camponotus vagus) je n'ai pas vu d'essaimage. N'ayant pas tout le temps le nez dans mes fourmis, il m'arrive de rater des événements importants.
Je note au passage que les essaimages chez ces deux espèces de
Temnothorax ont ordinairement lieu en juillet et août, alors que mes
T. unifasciatus ont toujours fait leurs vols début juin. Il va peut-être falloir que je surveille les deux autres colonies de plus près pour ne pas me faire doubler par leur parties de pattes en l'air.
[Ban]Percy a écrit :impressionante collection , quelle mélange a tu utiliser pour le substrat de tes
lasius niger ?
C'est de la terre "rouge" et bien collante (trop à mon goût) provenant d'un ancien camp militaire que je mélange avec du sable tamisé de "terrain de sable pour enfants" (avec tobogan et tout, et tout).
«
Un tobogan pour tes fourmis, I-D-É-MYR ? »
Ne l'écoute pas cet importun smiley !

Donc, disais-je, je mélange les deux substrats de manière équitable afin que mes bioramas soient en mesure de mieux répartir l'humidité, de bas en haut, tout en permettant à mes fourmis d'y creuser des galeries dans leur sol ne risquant pas de s'émietter.
Une terre trop grasse devient vite aussi dure que de l'argile en séchant et bloque la diffusion de l'humidité émanant du fond du
nid, tandis que mélangée avec du sable fin, réputé pour mieux conserver l'eau, elle s'en abreuve doucement jusqu'en surface ou presque, car près de la surface il vaut mieux que ça soit plus sec pour la maturation des
nymphes à pupe nus des Myrmicinae et les
cocons des Formicinae.
Voilà !
PS : Si je pouvais leur concevoir des substrats plus épais à mes petites chéries je n'hésiterais pas à aller jusqu'à 30, voire 50 cm de profondeur.
-
- « J'ai été trop loin, j'ai été trop loin ! »