Il faut dire qu'à Dijon le beau temps s'est installé depuis une bonne semaine et que les rayons du Soleil frappent désormais la baie vitrée de mon local d'élevage une majeure partie de la journée. Ceci s'explique évidemment par le fait que nous bénéficions quotidiennement de quelques minutes d'ensoleillement supplémentaire et que l'astre du jour s'attarde davantage en hauteur. Ainsi, la température augmente dans ledit local jusqu'à atteindre (je regarde ma petite station météo) 15,3°C à l'instant où je tape ces lignes. La nuit il stationne autour de 12°C.
Le réveil "précoce" parmi certaines de mes fourmis m'a tout récemment obligé à leur donner de quoi se remplir le jabot, et je peux vous dire qu'elles n'ont pas tardé à se jeter dans mes traditionnels bouchons de nourriture.
Allez ! Passons aux images qui témoignent de cette sortie de diapause anticipée...
Photo n° 1 ► Quand les rayons du Soleil frappent le nid de mes Camponotus vagus et réchauffent ses résidentes.
Photo n° 2 ► Précipitation des grosses ouvrières noires dans le Bhatkar !
Photo n° 3 ► Petit regroupement au Soleil.
Photo n° 4 ► Ça papote au dessus de l'entrée du nid.
Photo n° 5 ► Vers de farine décongelés et tronçonnés pour mes Lasius emarginatus.
Photo n° 6 ► Bon ! Il n'y a pas encore beaucoup de circulation sur le pont qui enjambe les deux ADC malgré qu'un bouchon de pâté fait maison (et non embouteillage) attend les petites rouquines de l'autre côté.
Photo n° 7 ► Le bouchon dont il est question.
Photo n° 8 ► Chez mes Lasius niger on se régale aussi en grand comité.
Photo n° 9 ► Mes Temnothorax unifasciatus se sont elles aussi bien remises de leur torpeur. J'en compte quinze sur cette image, mais il y en a d'autres qui se cachent dans les bouchons nourrisseurs.
Photo n° 10 ► L'ouverture dans la petite branche serait de toute apparence l'une des entrées de leur demeure à en juger par la présence du petit tas de sciure visible à sa sortie.
Mis à part cela, tout va bien du côté de mes fondations (Messor barbarus - Myrmica sp et Lasius dont il m'est encore difficile de distinguer les couleurs). Quant à mes Camponotus ligniperda, je suppose qu'elles seront une fois de plus les dernières à montrer le bout de leurs antennes car je ne vois pas âmes qui vivent chez elles pour le moment.
Hormis tout ceci, ma colonie de Pheidole flaveria semble avoir totalement périclité malgré le doux hivernage à 18/20°C que je lui ai proposé. Bah ! Ce n'est pas grave dans la mesure où leur vaste nid accueillera sûrement mes Myrmica cette année.
En conclusion, ça sent déjà le retour des beaux jours parce que je vois des tas de petites fleurs montrer leurs pétales dans l'herbe des gazons : Pâquerettes ; Véroniques petit-chêne et Pissenlits, ainsi que des boutons floraux apparaître dans les buissons. Et pour parfaire cette annonce de renouveau printanier, je viens de voir, il y a de cela quelques minutes, une abeille charpentière rôder autour de l'une des deux bûches nids prépercées mises à la disposition de son espèce (Xylocopa violacea).
Et par chez vous, ça se passe comment ?
À la prochaine mes chers et chères camarades myrmécophiles !

