Module de fondation Odontomachus.

[Mic]

Pour le coup c'est facilement réalisable, il n'y a pas besoin d'un gros volume, une petite cuve de quelques litres devrait suffire. Il suffit d'ajouter une petite couche de substrat, une ou deux plantes grasses, et la déco que tu souhaites... Tu peux utiliser une ou deux demi-noix que tu perces d'un petit trou, tu viens ensuite fixer ça sur une des parois. Il suffira de mettre un cache sur la vitre pour inciter tes Temnothorax sp à s'y installer. L'avantage avec ce genre de petites espèces lignicoles, c'est que le set-up peut être hybride. Avec une ADC très naturelle et un nid pseudo-artificiel (noix ou autres).

Avantage non-négligeable avec le genre Temnothorax, il n'y a aucun risque d'acariens puisqu'elles en consomment. L'ajout de collembole est donc facultatif, de plus sans humidité il sera difficile de les maintenir.

Pour les autres espèces sauf les petites lignicoles et celle qui demande beaucoup d'humidité, je pense vraiment que c'est se compliquer la vie que de faire un terrarium : déménagement fastidieux, surpopulation, gros volume, facilité d'évasion, sans parler que certaines espèces vont carrément retourner toutes la terre ! Imaginez vous 10000 Lasius (après 4 ans minimum) qui vont vous faire des cathédrales de terre dans votre terrarium (pour faire la guerre à dieu : c'est à dire vous !), 10000 Messor qui auront besoin d'une cuve de 200 Litres pour satisfaire leurs envies d'escapades... Pour celles-ci vaut mieux rester dans un set-up classique.

[I-D-É-MYR.Dijon]

Le meilleur module de fondation pour ce genre de fourmis : petit terrarium avec substrat et collemboles.
Simple et efficace.

Tu peux éventuellement tailler un petit bloc de BC pour créer une petite chambre, et venir le placer dans le substrat contre la vitre du mini-terrarium. En plaçant un tapis chauffant côté extérieur tu auras toutes les chances qu'elles s'installent à cet endroit.

Mic est toujours de bons conseils, et je suivrais sa démarche si j'étais toi fourmitien. D'accoler contre la vitre d'observation d'un terrarium un bloc de béton cellulaire creusé de chambres et de galeries, c'est ce qu'il m'arrive de faire dans les miens. Pour tes Ponerinae, dans leur substrat, de préférence un peu pourrac (genre terreau de culture), j'ajouterais des écorces et du bois vermoulu. Bref, tout ce qui pue !

Voici ce que recommandent deux vendeurs de fourmis sur le Net...

Le premier ► Lorsqu’il s’agit d’élever des Odontomachus rixosus, il est crucial de leur offrir des options de nidification adaptées. Les matériaux recommandés pour leurs nids comprennent l'acrylique*, le liège, le plâtre et le béton cellulaire. Ces matériaux de nidification offrent aux fourmis un environnement sûr et confortable, leur permettant de s'épanouir et de grandir.

* Ce que je trouve bizarre, vu que c'est une matière synthétique.

Le deuxième ►Toute fourmilière pourvue d’une zone humide et adaptée à la taille de la colonie leur conviendra aux Odontomachus rixosus (éviter le plexiglas et les matières synthétiques).

As tu été voir sur YouTube comment d'autres myrmécophiles élèvent leurs Odontomachus rixosus ?

Ici ► https://www.youtube.com/watch?v=vNXX9KwZGNE

Et là ► https://www.youtube.com/watch?v=xjaGSQe ... eG9zdXM%3D

Là encore ► https://youtube.com/shorts/-oyc3SK5_k0?feature=shared

Puis ça pour finir ► https://youtube.com/shorts/OAz5ctWHb80?feature=shared

On ne voit pas beaucoup de nid dans leur intégralité ni parfaitement adaptés à cette espèce, mais ça te donnera sûrement des idées.

[Mic]

Belle bêtise de foutre ces Odontomachus rixosus en nid plexiglas ! Les anciens ne juraient que par le terrarium humide pour l'élevage de ces Ponerinae exotiques... Mais aujourd'hui avec la quantité plus importante de gynes importées, les nouveaux éleveurs essayent de réinventer la roue ! Vouloir maintenir en set-up full artificiel, des espèces qui vivent dans des zones du monde ayant une hygrométrie moyenne de 80% c'est complètement con. Seul un set-up avec au moins un substrat humide créant une évaporation dans le contenant est viable, afin de simuler une atmosphère bien plus humide que dans nos habitations.

[fourmitien]

Merci tout le monde !!!
Je voudrais vous dire un énorme merci pour tout ce que vous m'avez apporté depuis mon inscription, merci surtout
à @I-D-É-MYR.Dijon, @Mic et bien sûr à tous les autres, sans vous cette passion serait impossible, merci, merci,merci...

[I-D-É-MYR.Dijon]

Merci tout le monde !!!
Je voudrais vous dire un énorme merci pour tout ce que vous m'avez apporté depuis mon inscription, merci surtout
à @I-D-É-MYR.Dijon, @Mic et bien sûr à tous les autres, sans vous cette passion serait impossible, merci, merci,merci...

De rien !

Même si je ne suis pas un spécialiste des espèces exotiques, je considère qu'il faut leur manifester un maximum de respect en les intégrant dans un milieu artificiel convenant aux conditions de vie que leur impose leur environnement d'origine. Je veux dire par là que c'est à nous de nous adapter à leurs habitudes.

De débuter avec une fourmi qui a des exigences particulières je trouve cela un peu risqué, mais avec un bon accompagnement et les conseils d'experts ou d'expertes cela peut évidemment se faire.

Pour ma part je n'ai que deux espèces qui réclament une attention spéciale, mais guère compliquée à leur attacher : Camponotus vagus qui niche dans le bois sec dans un environnement pas trop humide et Camponotus ligniperda qui préfère un bois un peu plus gâté, de préférence vermoulu, à moitié enfoui dans une terre modérément humidifiée dans laquelle j'ai aussi inséré un bloc de béton cellulaire habitable accolé à une vitre offrant à ses occupantes une zone plus sèche pour stocker leurs cocons.

Mes Lasius emarginatus, qui ont eu 11 ans cette année, vivent dans un bloc vertical de béton cellulaire très peu souvent arrosé par dessous, tandis que mes Lasius niger sont installées dans un terrarium qui, lui, est plus régulièrement mouillé, mais pas trop quand même. Cette petite fourmi aime creuser puis évacuer les gravats dehors pour édifier un petit dôme qui sera à son tour aménagé en chambres et galeries.

Ce sont bien entendu toutes des espèces indigènes plutôt faciles à élever et qui ne réclament pas qu'on surveille leur chauffage ou taux d'hygrométrie de façon pointilleuse avec des appareils électriques, contrairement à d'autres avec lesquelles il faut être plus précautionneux.

Voilà, Boy !